jeudi 27 octobre 2016

Stop and go en Pays de Loire

Pour moi, invariablement, les Pays de Loire sont associés à Laval, Angers, Nantes-Saint-Nazaire, les églises de Vendée, détruites et reconstruites, le pinard (pas n'importe lequel hips!), ces cons de chasseurs dans les vignes, la Flèche, le Prytanée militaire et Fillon! Un stop and go suffit amplement quand on connaît ou croit connaître cet "entre-deux Loire".
Saint-Nazaire, l'estuaire de la Loire

Saint-Nazaire vaut le détour, très largement, la ville mérite qu'on s'y arrête, ne serait-ce que  le temps d'une déambulation le long de l'estuaire. Peu de monde à midi, des fauteuils délaissés face aux carrelets, une lumière magnifique sur le seul petit porte-conteneurs quittant l'embouchure. On imagine Saint-Brévin sur l'autre rive, les grues et portiques du port qu'on devine immense. J'avais envie d'y voir des bicyclettes, des enfants en roller, des poussettes comme à Porto ou à Istanbul, mais la ville était déserte.
Le point de rencontre pour la découverte de la cité reste la base sous-marine, masse bétonnée témoin des années de guerre.  Elle  se visite, toute noire face à la ville blanche, verrue dont on a su mettre en valeur les alvéoles et le site qui coupait autrefois la ville de son port. 
J'avais opté pour la visite guidée des chantiers navals mais j'aurais aussi aimé voir les terminaux du port et pousser jusqu'aux portes de Nantes. Cette dernière visite ne fait pas le plein, pourtant elle le mérite largement, surtout l'été puisqu'elle peut se faire en bateau, je la recommande vivement et l'envisage pour une autre fois. 
Visiter les chantiers navals reste toutefois passionnant, on peut être surpris par le faible nombre de travailleurs aperçus sur les paquebots de croisière monstrueux en construction, notamment le frère jumeau du Harmony of the seas. Il est interdit de prendre des photographies, ce qui est fort dommage, j'aurais aimé immortaliser le plus grand portique d'Europe rouge et blanc, se déplaçant sans bruit guidé par deux hommes seulement, un à terre et l'autre au dessus du vide dans la nacelle. Le cheminement se fait en car accompagné par une guide très pédagogue. On s'arrête voir travailler les soudeurs qui montent les pièces une à une  comme un jeu de légo, on pénètre dans la cale sèche ou trône le B34, nom de code du futur géant des mers.
Quitter Saint-Nazaire sur le pont au dessus de l'estuaire au soleil couchant vers la Vendée renforce l'idée que la ville mérite bien plus qu'un simple après-midi!
Saint-Nazaire, la base sous-marine

Saint-Nazaire, une partie du port 

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