mercredi 27 juillet 2016

Road trip et randonnées en Ecosse!

Nous inaugurons un nouveau concept (ce dont je doute fort): road trip et randonnées. Il consiste à faire de la bagnole et de la randonnée...Vu comme ça c'est simple sauf que ...Il faut jouer avec le temps qu'il fait! 
Quelque part à l'ouest de l'Ecosse le long d'un loch 

La copine a donc bossé comme une dingue pendant trois mois afin de choisir, en fonction du road trip,  la balade, des gens heureux, qui irait bien avec notre lieu de villégiature, le temps disponible, la pluie ou le soleil (nettement plus rare), l'envie, les changements de dernière minute etc... C'est donc lestées d'un énorme classeur où sont glissés les topos, que nous voyageons! Il y a des jours sans, (aucun), des jours avec, des jours où  nous abrégeons l'exploration car rincées jusqu'à la moelle, des jours mitigés qui consistent à passer entre les gouttes, des jours merveilleux au cours desquels on reste à contempler la vue en manches courtes. 
Le secret consiste à ne pas insister quand la vallée est bouchée: rouler jusqu'à la mer, jusqu'au niveau de la mer, parce qu'au dessus de 30m, c'est la bruine! Sur les îles, le processus ne pose guère de problème, la côte n'est jamais loin, voire, comme sur Northuist ou Southuist, des deux côtés de la route. Sur le continent et l'immensité de ses lochs (aka fjord, ria, aber) cela devient beaucoup plus compliqué et surtout plus long puisque les routes ne sont pas nombreuses, à une voie (il faut se rabattre sur les passing place afin de ne pas finir dans le fossé), virageuses, dos-d'âneuse (?), mouillées, trouées, gondolées, rares. 
Aujourd'hui nous avons donc connu, une journée exceptionnelle, fruit de notre longue expérience,malgré une drache impressionnante sur le continent. 
- renoncer à la visite du château ( trop cher) 
- renoncer à la balade de 18km dans la vallée sous les premières gouttes
- filer vers le littoral, tout de suite, 
- se tromper, aller au bout de la route
- marcher sur le chemin côtier surveillées par un chien de berger, très bien éduqué, qui nous attendait ou nous apportait son bâton afin qu'on lui jette. Un chien est beaucoup plus obéissant qu'un chat, il suffit de quelques mots, give, go, stop d'une voix mâle et autoritaire. La bestiole s'est pourtant roulée longuement dans une charogne, laissant à la suivre un délicat fumet de pourriture. 
- manger une soupe "handmade" dans une cahute sortie de nulle part, au chaud d'un feu de poêle grand comme un bidon,  déguster un gâteau au chocolat en sirotant un petit café. 
- croiser une loutre batifolant avant de plonger dans les fougères
- rouler, rouler, rouler pour Fort William sous la pluie pot de chambre de l'Ecosse, moyenne 2000 mm par an, avant de bifurquer vers la côte
- finir en folles dingues, le coffre ouvert sur 20 bornes, sous la pluie torrentielle avant de se rendre compte que le froid ressenti venait de derrière
- prendre un bac improbable sous la pluie derrière un camion de remorquage lourdement chargé: deux camionnettes, une voiture et une attachée à l'arrière. 
- se jeter dans le premier pub venu afin de ne pas mourir d'inanition 
- s'enfoncer jusqu'au cou dans des chaises "acafouies" devant une pinte de bière écossaise
- se dire que la voiture le pot de yaourt est une porcherie 
- se dire qu'on vit depuis dix jours à l'intérieur en mode "roots", avec les mêmes fringues, genre routardes (enfin presque) et que l'on ne s'en porte pas plus mal. 
PS: je parle beaucoup du temps qu'il fait mais pour ceux qui ne voudraient pas gâcher leurs vacances avec quelques gouttes, ou qui tiennent absolument au soleil, je déconseille vivement l'Ecosse, sauf à avoir six mois de vacances, deux mois de grève et un mois de congé de maladie comme les profs! 

dimanche 24 juillet 2016

Le temps qu'il fait ... en Ecosse!

Le temps qu’il fait en Ecosse ? 
Du haut des Quiraings, Ecosse  

Gloser du temps qu’il fait quand on part en voyage en Ecosse ne sert pas à grand chose. Les prédictions météorologiques sont fausses, elles annoncent en général la pluie, qui vient ou pas, drue ou pas, façon bruine ou pas, avec vent ou sans vent. La seule chose dont on peut être certain, est la température de l’air, 15 à 17°, celle ressentie varie selon les constitutions et la direction du vent (ou pas)!
Ce matin par exemple, la consultation rapide de l'appli chaîne météo, plombait littéralement le moral, le ciel serait couvert, la pluie menaçante (et ce toute la semaine!). Nous avons mis dans la voiture tout ce qui, jusqu'alors nous a servi même mouillé! Un petit 13° degrés au compteur, même pas froid! La réalité fut au de-là de nos espérances, le soleil généreux (si si, à l'écossaise), le temps calme sans vent et les verts vert! 
Il faut donc savoir jouir du paysage, généralement fabuleux, époustouflant, sans âme qui vive! 

Je conseille vivement la visite des îles Lewis, Harris et Uist (northuist et southuist). Elles sont sauvages, peu fréquentées, encore un peu habitées, rudes. Des lacs, à perte de vue, des champs, tous humides, des plages à se damner, des maisons grises, un morcellement en confettis, des sommets embrumés. La présence humaine se manifeste en Range Roover, par les sacs plastiques de couleur qui conservent les pavés de tourbe au milieu des prés découpés, quelques tracteurs et des milliers de moutons badigeonnés de couleur, parfois tondus ou en attente de l’être. 

J’entretiens un rapport particulier avec les îles, je m’y sens enfermée, abandonnée au milieu de la mer, de l’océan, je n’arrive pas à me départir d’un sentiment d’angoisse, sourd, certes léger, mais en arrière plan, une impression d’enfermement. Je sais dépendre d’un bateau pour échapper, arriver sur Skye reliée au continent par un pont m’a ôté cette impression aussitôt. 
Skye est beaucoup plus touristique, les paysages sont variés, comme les reliefs, la végétation, l'architecture! La whitehouse est sur Skye vraiment blanche et offre fièrement sa façade à trois chiens assis, ses deux pignons blancs au rivage des lochs. 

Les tables des Quiraings 

vendredi 22 juillet 2016

Saumons, dauphins et tutti quanti!

On ne me l'avait pas dit mais l'Ecosse est bien le paradis des bêtes sauvages, (pas celui des ours), mais des saumons, dauphins et tutti quanti! 

Je m'attends, d'un moment à l'autre, à tomber nez à nez avec une loutre, il paraît que c'est possible. Pour le moment, je suis ravie d'avoir pu voir des saumons sauvages remonter le torrent, (ils existent encore), ravie également d'avoir pu admirer un troupeau (au moins une centaine) de dauphins jouant dans l'écume de l'étrave du bateau qui nous emmenait sur l'île Lewis. Virgules noires écrêtant la mer, rapides, en bande ou seules, les bestioles filaient sans trop se préoccuper du navire. 
D'un paysage à l'autre, la végétation peut être réduite à sa plus simple expression, de l'herbe, ou peut être luxuriante, très identique à celle de la Bretagne en plus majestueuse: rhododendrons immenses, grasses grésilines, hortensias, palmiers, potagers ratissés, soignés, où les légumes tutoient les fleurs, pelouse à se damner, art maîtrisé du salon de jardin,  forêts nettoyées, majestueuses, bas côtés fleuris. Les verts y sont dans toutes les gammes! 
Il semble qu'il n'y ait rien à gâcher le paysage, même les cabanons en tôle rouillés sont charmants, c'est dire! 
Alors oui, le temps reste incertain, les promesses de pluie souvent tenues mais parfois non... Depuis mercredi, nous avons séché, on peut bien se reprendre une petite douche, mais cette fois-ci je sors mon parapluie! 

C'est un peu chez moi

jeudi 21 juillet 2016

Imperméable!

Après trois jours d'un temps méditerranéen, l'Ecosse, à la faveur des orages, a retrouvé un temps NORMAL.. et nous avons pu constater que notre équipement n'était pas imperméable. Nous non plus d'ailleurs ! 
Loch An Eileen, Ecosse 

D'un pas guilleret, avec un fond de sac conséquent (cape de pluie, blouson et sardines à l'huile de la Belle-îloise) nous avons entamé dès 9h le tour du Loch An Eilen dans les Cairngorms inspirées par l'excellent blog, walkhighlands. 
L'orage a débuté à mi-chemin, cinq minutes plus tard, mes chaussures de trail en gore tex faisaient ploc ploc,- j'ai vidé un demi  verre-, mais la température est restée clémente! Inestimable détail! 
Adieu le pique-nique sur les bords du lac, mais une game épatante de vert sous les ombrages puis de gris sous la pluie torrentielle, une balade à fond de train et une bonne séance de gymnastique dans la voiture "pot de yaourt" afin de se changer entièrement! 
Même sous la pluie, les paysages sont magnifiques! 
Nous avons pique-niqué dans un cimetière au dessus du Lochness, paisiblement, entre Catherine MacLeod et Bobby Maccintosh, sans voir âme qui vive, ni la tête du monstre! 

Par contre, j'ai vu des saumons sauvages remonter les Rogie Falls à grands bonds laborieux, sans jamais renoncer alors qu'un saut sur dix seulement, est favorable. Une armada de photographes, armés jusqu'aux dents de téléobjectifs, longs comme un bras, planquaient au dessus du torrent, l'oeil rivé sur leurs engins, dans l'attente du cliché de leur vie. 
C'est fascinant à voir, chaque passage est impressionnant, face à la chute d'une bonne hauteur, l'eau tumultueuse
Notre étape du soir est à Plockton, petit bijou du littoral avant d'aborder jeudi les choses sérieuses,  l'île, Lewis, celle des chasseurs d'oiseaux, l'Ecosse de l'écrivain Peter May dont je dévore les bouquins! 
Plockton


mercredi 20 juillet 2016

Vive l'Ecosse libre!

Vive l'Ecosse libre! 
Edimbourg, vue du jardin botanique 

Bah oui! 
"Font chier ces Anglais! Font tout pour emmerder! Ah les cons! 
Ils roulent à gauche ...  Ils bouffent de la merde, imposent leur langue partout! Ils ont gardé la Livre Sterling et on doit montrer son passeport pour aller visiter! Allez dehors, vive le Brexit et vive l'Ecosse libre! 
Toutes les heures, après avoir fait pleurer la boîte de vitesse ou manquer de nous mettre au fossé, R. râle contre les Rosbifs...
Elle n'a pas tout à fait tort, j'avoue être toujours surprise quand, au volant, je croise une voiture, à mon sens elle n'est pas sur la bonne file et j'ai un sursaut de trouille! On doit rester concentrer sous peine de passer à droite, serrer les fesses et friser la sciatique! 

Mais, il fait une chaleur impressionnante, tellement surprenante qu'à l'écrire, j'ai peur de nous porter la poisse! 

mardi 12 juillet 2016

L'amour, le vrai de Florence Lautrédou.

J'ai découvert le  livre de Florence Lautrédou, l'amour, le vrai (Ed. Odile Jacob, 2016)  par la critique des 400 culs et le remarquable article d'Agnès Giard: qui veut jouer à la princesse? Je viens de le terminer en quelques heures. 

A la réflexion, on peut très bien se contenter de lire l'article. J'exagère un peu mais pas tant. La première et la dernière partie de l'ouvrage m'ont vraiment intéressée même si la normalienne, agrégée de lettres modernes, psychanalyste et coach  enfile parfois les poncifs. Par contre j'ai détesté les récits de vie imaginés qui constituent le corps de l'ouvrage. Très parisiennes, hors du monde, ces femmes dont il est question, sont celles d'Auteuil-Passy, déconnectées de la réalité du commun des mortelles. Les récits sont à la manière des revues féminines,"c'est mon histoire" dans Elle par exemple, ils semblent creux, exagérés, frivoles. L'auteur change de ton.  Il faut lire entre les lignes afin d'en tirer la subtantifique moelle. 
Le titre d'ailleurs est à l'image de ma déception, accrocheur, il s'agit davantage d'un livre de développement personnel qu'une analyse fine des archétypes qu'elle dénonce. 
Cela dit, je pense qu'il n'est pas inutile d'écrire et de dire ce qui constitue notre fond de commerce à nous les femmes, enfermées dans nos croyances où l'on s'étiole par manque d'amour. 
L'auteur rappelle, martèle ce qu'il ne faut pas oublier, afin de ne pas se perdre: la nécéssité de la connaissance de soi, de l'amour de soi et du respect de soi, beaucoup de soi, certes mais fondamentaux. Ces piliers s'acquièrent tôt pour ceux qui ont bénéficié d'une enfance privilégiée ou d'une sagesse précoce (p. 215) tardivement pour d'autres. 
Elle souligne combien les femmes sont marquées par les archétypes que sont l'indifférence, la peur et la passivité: l'indifférence vis à vis d'elles-mêmes, la peur celle de la solitude, d'être une femme seule, et enfin la passivité face à l'ennui d'une vie sans amour, s'oubliant dans l'éducation des enfants et/ou  dans une vie professionnelle pleine. 
Alors oui, elle enfile les poncifs, cependant elle rappelle à quel point les modèles féminins qui ont bercé notre enfance (cette conne de petite sirène qui se mutile par amour), les romans du XIXème siècle où les héroïnes sont tuées par leurs auteurs (Emma Bovary, Anna Karénine) constituent encore trop souvent des modèles qui cantonnent les filles ou ont cantonné les femmes de ma génération dans des rôles destructeurs. Ma mère me lisait avec délectation la petite fille aux allumettes mourant de froid et de faim, je m'y voyais punie, seule abandonnée, mourant, gelée pour avoir désobéi. J'ai lu pour les besoins de ma thèse, la déchéance de Cosette obligée de vendre ses incisives afin de  manger sans se prostituer.  
Cependant, le livre est limpide, clair, comme en psychanalyse, ce qu'on découvre sur le divan est au final simple, très simple, et totalement libérateur. Dire "ah mais moi, je n'ai pas besoin, je m'analyse sans problème, je sais très bien ce qu'il en est",  tout en restant enfermé, enquillé, englué, anéanti dans  son mal-être, la relation pourrie, la souffrance, la répétition  sans pouvoir en sortir, prouve à quel point il ne suffit pas de croire savoir, pour s'aimer, se respecter et se connaître. 

samedi 9 juillet 2016

Lili

Des nouvelles de ma la chatte de ma fille, Lili

Depuis quelques temps et le retour des beaux jours, elle sort dès que je suis à la maison et notamment dans le jardin, occupée (moi) à tailler les buissons. En général, elle m'ignore. Ma présence la rassure afin de s'aventurer dans une nouvelle partie de l'espace de jeu, elle a même poussé une patte sur le chemin côtier.  
J'avoue qu'elle m'épate totalement. 
Elle est en mode folle dingue la plupart du temps, bondissant comme un ressort au dessus des bruyères, ou grimpant à toute allure au sommet des Yucas, des chênes lièges ou des arbousiers. Elle a coutume de monter à toute vitesse les troncs des arbousiers, l'un après l'autre et de redescendre, non pas en marche arrière mais en directissime, la tête en bas. La mare la laisse relativement indifférente, compte tenu du peu d'appétence des chats pour la flotte
Elle apprécie tout particulièrement le parterre à mulots sans avoir réussi à en attraper un, je ne suis pas pressée, puisqu'elle est capable de le rapporter vivant dans la maison. Pour le moment elle se contente de feuilles remarquables. Depuis qu'elle prend l'air, elle fait moins ses griffes sur mes fauteuils. 
La récupérer en fin de récréation relève du parcours du combattant, hier j'ai dû l'arracher littéralement au tronc, elle s'agrippait de ses quatre pattes,  en miaulant comme une damnée. Je n'ose pas la laisser dehors pour la nuit bien qu'il faudrait l'y abandonner, à partir de 22h puisqu'elle ne tient plus en place, elle pratique le gymkhana de meuble en meuble. Hier, juchée sur la tête de la chaise longue, elle a bondi sur la baie vitrée afin d'attraper une mouche avant de retomber brutalement sur le sol. Elle n'a rien compris ...
Elle a cessé de prendre ma couette pour une litière mais j'ai migré dans une chambre fermée. Je m'y plais bien, cependant je suis cernée de cartons, de trucs puants, je ne vois pas la mer, à défaut, je l'entends puisque je peux dormir  la fenêtre ouverte! 
Elle a une gamelle remplie, de temps en temps, Gisèle me donne une tête de poisson, qu'elle adore. J'ai osé le lait, qu'en pensent les spécialistes? 
Que va t-elle devenir quand je serai en vacances? 


mardi 5 juillet 2016

Vis ma vie de provinciale

Début juillet, l'été a disparu, ou peut-être même n'est-il jamais venu. On paye cher la semaine ensoleillée, insolente, vécue il y a peu, longtemps,  alors que la France entière se noyait littéralement sous les trombes de flotte. Le Breton ne se réjouit guère de cette parenthèse météorologique car il sait qu'il va le payer cher, tôt ou tard. Le puissant fond de culpabilité chrétienne ressurgit, ce sont des siècles d'anathèmes qui l'ont forgé, on prie, on paye,  on morfle.
Bref, au petit matin, tu peux espérer mettre la coquette robe à manche courte (faut pas exagérer non plus, la robe à bretelles est exclusivement réservée aux vacances en Espagne), te balader jambes nues, pieds nus mais passé 12h, avec la marée, l'horizon se bouche, noir, sombre, épais tandis que le vent peine à se lever. L'après-midi s'annonce pourrie! (parfois c'est l'inverse)...

Je ne sais pas pourquoi mais les vacances m'angoissent et afin de conjurer le sort je mets mon réveil à sonner dès 6h30, je me donne l'illusion d'être toujours au travail. (Note à moi-même, je ne suis pas mure pour la retraite, il faudra que l'on me pousse dehors). 
Je me lève donc dès potron-minet, pour, au choix: courir, me baigner, corriger, désencombrer, jardiner, voir tout, en mode hyper-active. 
Ce matin, c'était l'option jardinage armée du taille haie électrique ….. Aïe, Aïe, Aïe …. Comme prévu, j'ai coupé le fil. J'avais presque fini, heureusement, cependant j'aurais aimé fignoler. Point positif, l'escabeau ne m'a pas renversée, il a campé solidement sur ses quatre pattes, j'ai failli mourir écrasée par la brouette en tombant à la renverse. 
Reste trois tas de déchets végétaux le long du grillage du voisin, je ne devrais pas mettre beaucoup de temps à les évacuer mais j'avoue que je dégoulinais de sueur, littéralement, en mode Ginette au temps de la préhistoire, tellement hirsute que le facteur a eu un geste de recul, avant de s'esclaffer et de baver des méchancetés sur le titulaire, celui qui ne voulait pas noyer son moteur dans la mare de la rue "il est spécial, moi je viens volontiers au fond de votre impasse"
Le bain fut divin comme toujours après avoir perdu des litres de sueur et que tu rêves de crawl, brasse coulée et plongeons à la manière des sternes qui piquent sur leur proie.
La journée se termine paisiblement, de toute façon je n'ai plus de cyprès pour m'y pendre! 
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