mercredi 28 octobre 2015

dimanche 25 octobre 2015

Bretagne-Ariège.

10h30 de route, de Bretagne jusqu’à la frontière espagnole en Ariège Bilan de la route ….Mal au cul! 
Ariège mon amour. 

6h02 Le réveil du téléphone sonne, je me lève, prépare la bouilloire afin de déboucher les canalisations de mon épandage, l’opération est suggérée par le Julot de B.. Comme ma fosse sceptique ne se bouche qu’en hiver, il semblerait que ce soit dû à la graisse (pas de ma cuisine, je vous rassure; des graisses en général, n’insistez pas je ne vous ferai pas de dessins). Depuis le retour des frimas, chaque matin, je verse donc deux bouilloires d’eau ultra bouillante dans mes canalisations afin de fluidifier le tout … En vain, semble-t-il, puisque j’entends les glouglous de la douche et je vois le papier-cul surnager. Je garde espoir cependant puisque depuis deux mois je ne suis pas intervenue sur la tuyauterie. 
6h08 J’entame mon oeuf à la coque en lisant la presse ; premier sms , « on devrait être à l’heure »  
7h18, sont pas à l’heure mais je m’en fiche, je finis ouest-france! 
7h19, le coffre est plein, je râle car ils ne savent pas faire un coffre et je suis lésée, JJ. de mauvaise foi comme d’hab!
7h21 On a tout bourré à l’aveugle, à coup de « fais chier con » 
7h22 La voiture est pleine à craquer, on part enfin … Le conducteur est mutique, il doit être à peine réveillé. 
9h22  Premières odeurs nauséabondes, les neveux puent, pourtant ils ont pris une douche avant de partir, je m’interroge: en fait, ils ont remis leurs vêtements sales…. Je leur demande de ne pas soulever leur bras.
9h30 . Arrêt pipi. Petit café, pas mauvais, à la station, les neveux se gavent mais ne se lavent pas. 
9h45 Pourquoi les hommes se tiennent-ils, assis, les jambes écartées? Pour exposer leur biniou? Ménager leurs coucougnettes? Je chauffe des cuisses, alors que moi je devrais les tenir écartées puisque j’ai entre les deux pieds cette espèce de renflement qu’on trouve dans toutes les voitures! 
9h56, les passagers sont mutiques, le conducteur se met à parler, monte le son du poste de radio, on râle, il se plaint qu’on ne parle plus. J’avais envie de sieste!
11h, l’aîné prend le volant, il ne s’en tire pas trop mal mais dévie dès qu’il penche la tête à droite, surprenant, il passe Bordeaux. On respire à l’arrière plus de place, moins collés, plus festif, on chante sur les airs de ce con de raciste de Sardou, qu’importe! 
13h Pique-nique, même aire que l’année dernière, même cahute, j’adore, rester grégaire me réjouit, je ne sais pas pourquoi, mais franchement je kiffe! Un zeste de superstition à la con!
14h On file vers Toulouse que je ne vois pas passer vu que j’ai ronflé, rêvassé et oublié! A la sortie Saint-Martory, un camping-car nous coupe la route, JJ râle, peste, pète et finit par doubler!
16h30, l’habitacle sent le fennec, le linge sale, le pied pas propre, moi aussi je pue, à force. Je râle qu’un peu de climatisation ne nuirait pas, que là on cuit grave, que l’arrière n’est pas fait pour trois adultes de plus de 1,80 (sauf moi) et qu’il y en a ras le bol que le conducteur semi-couché derrière son volant, le fauteuil reculé au maximum, soit le seul à être bien. On obtient de haute lutte un peu de clim, l’odeur disparaît, on respire enfin mais au bout de 15 minutes, je dois mettre mon foulard en laine! D’un excès à l’autre, je râle. 
17h30 Saint-Girons, à la charcuterie Cazaux, on se gave: saucissons, jambons, poulets, rillettes, pâtés, oreille de cochons, jarret, saucissons mauvais,  le charcutier jouit, il fait le chiffre de la journée en matant le AKA des all-blacks 
18h10, la fin du match, on est arrivé, on se sent tout con, campary in progress …

La journée se termine avec un pot au feu devant la cheminée, la vie est belle ! 

mardi 20 octobre 2015

Une virée en nord Bretagne: Dinard, Saint-Malo, Bréhat

J'ai quitté la Bretagne sud pour le nord, Dinard, Saint-Malo, Bréhat,  abandonnant la douceur, le soleil garanti et la clémence des vents du sud pour les frimas du nord! Je plaisante, peu de différences avec chez nous, voire même, probablement des micros climats favorables aux palmiers, phoenix et autres plantes remarquables qui ne poussent en principe que sur la côte d'Azur! 
Bréhat, l'arrivée  à l'embarcadère après 10 minutes de traversée 

Dinard, Saint-Malo ou Bréhat, superbes destinations dont je vous reparle dès que possible! 
Je suis vannée, j'ai un coup de soleil, je crois que je vais mettre la viande dans le torchon sans demander mon reste! La suite viendra prochainement .... 

dimanche 18 octobre 2015

2,1Km, 54mn, 11 balises!

J'ai testé la course d'orientation, la régionale du bois du Gars! J'ai aimé, j'aime! 2,1km, 54 minutes, 11 balises!

G. avait dit, tu pars à 7h45, le parcours sera fléché, tu me retrouves sur place! A 8h20, G. m'appelle, "tu vas me maudire, ils (les organisateurs) ont du retard, rien n'est fléché, je quitte seulement Carhaix, attends nous sur l'aire de covoiturage de Chateaulin, c'est plus sûr!" Je me disais aussi  que démarrer une course d'orientation en pleine forêt alors que le soleil est à peine levé, qu'un brouillard encore dense plombe le bocage, relevait de l'acharnement et de l'addiction. Contrairement à ce que vous pouvez imaginer, je suis restée zen sur mon parking au milieu de nulle part, je ne l'ai pas maudite, je n'ai pas même piqué un petit roupillon! J'ai juste regretté que ces immenses parkings, fréquentés le dimanche matin, tôt, n'offrent même pas un lieu d'aisance où soulager une vessie pleine, le lieu relève tout autant du dépotoir à gobelets, vieilles canettes et wc clandés! 
Suivre la camionnette s'est avéré d'ailleurs très utile, je ne suis pas sure que j'aurais trouvé sans problème le bois du Gars sur la commune de l'hôpital Camfrout! L'arrivée, pour quelqu'un qui n'a jamais tenté la CO (course d'orientation pour les initiés), paraît étrange. Par des  chemins de fermes entre deux talus, le brouillard se lève sur une dizaine de voitures et une vingtaine de pékins, en tenue de course à pied, ordinateurs, imprimantes et matériels prêts à servir, balisage opérationnel et queue au départ où se déroule un strict protocole! La course d'orientation a un côté militaire indéniable bien qu'une fois lâchée dans le bois, j'ai eu l'impression d'être une bête en chasse, une poule paumée, parfois, un coureur en sueur! Si on se les gèle au départ (un petit 6° au compteur), en quelques minutes on oublie le froid, on dégouline et surtout on se prend au jeu avec un plaisir ineffable! 
Ou pour faire simple, courir dans les bois, c'est chouette! 
G. arbitre, responsable de la course, qui a lancé les premiers départs, m'a accompagnée tout le long, je n'ai donc guère de mérite à n'avoir raté aucune balise et à ne m'être pas perdue. Cependant, ce fut la meilleure chose afin de me donner le goût, me faire oublier ma première expérience désastreuse d'il y a plus de 30 ans quand alors on n'expliquait rien à personne et qu'on vous disait, "tiens voilà ta carte et une boussole, démerde toi! Ah ah mais t'es nulle !!! " ... Le contraire de ce qu'il fallait faire! En tout  (tout ce que j'ai pu y faire), je garde une dent de ma chienne à une école normale des instituteurs qui au final réussissait plus à vous écoeurer qu'à vous donner envie de donner envie! Mais c'est un autre débat.... Arhrg! 
Bref, le soleil perçait à travers les feuillages d'automne, sur des sentiers (ou pas) dans les fougères et les ronces, le plus souvent, on est seule. Sur mon parcours  de niveau 2 (pour enfants de 12 ans), j'ai appris à lire une boussole attachée au pouce, à faire mon azimut (eh eh, enfin j'ai compris comment elle marche et surtout retenu la manip), à reconnaître le terrain sur une carte au 1/5000ème, une bosse, une butte, une dépression, un rocher, un trou, un arbre remarquable qu'en temps normal on ne voit même pas. Repérer les balises est souvent compliqué surtout lorsqu'elles ne sont pas sur le bord du chemin mais dans un trou ("le plus à l'est", hein, hein) , vraiment, à 10 mètres près. Le plus difficile pour moi fut d'évaluer les distances puisque plus habituée à lire des cartes au 1/50000ème. 
Aujourd'hui les élèves sont initiés à la course d'orientation et je trouve qu'il s'agit d'une excellente idée: apprendre à lire le terrain avec intelligence! M'étonne pas que mes enfants aient excellé dans l'activité! 


Un grand merci à G et J. pour cette initiation, les talents de pédagogue de G. m'ont donné l'illusion d'avoir tout trouvé seule! 

samedi 17 octobre 2015

Mourir à 18 ans

Bretagne, région des meilleurs résultats au bac, région des morts violentes. Pas que la mer et ses tempêtes, d'autres plus cruelles, celles qui occupent les têtes des jeunes en devenir. Peut-être aussi l'alcool qui fait oublier le mal être.  


"A tous nos élèves chéris, ceux de la TES de l'année dernière, qui, assurément, par leur vivacité (et ce n'est rien de le dire) ont laissé un souvenir important, à la génération des terminales qui ont passé leur bac en 2015, au nom de tous mes collègues, je voudrais dire combien nous sommes affectés par le décès de H. et combien nous sommes aujourd'hui à vos côtés. 
H. par sa vivacité, sa personnalité brillante, son esprit pétillant a laissé et laissera en nous un très grand souvenir. Ici, nous voulons vous dire à quel point nous aimons nos élèves et combien nous sommes de tout coeur à vos côtés, dans ce grand malheur qui vous touche à l'aube de votre vie d'adulte. 
Prenez soin de vous et tenez vous fiers! "

mardi 13 octobre 2015

Un monstre

La terrasse à l'arrière de ma maison est envahie par les plantes. Je surveille du coin de l'oeil, en me demandant laquelle va prendre le pas sur l'autre, laquelle finira par étouffer la plus fragile. Une d'entre elle vient d'accoucher d'un monstre, une fleur tellement grande que je n'arrive pas à la photographier en entier. 

Au milieu, trônent deux fauteuils doucement caressés par les feuilles des bananiers qui n'ont pas eu l'occasion de pousser trop haut. La fraîcheur de l'été, la concurrence, sans doute, les ont cantonnés à rester petits. D'habitude leurs feuilles dépassent largement le toit, offrant aux coups des vents de noroît, la tendresse de leur matière, verte, veloutée, la laissant souvent déchiquetée.  Cette fois, j'ai laissé la glycine (qui jamais ne fleurit, faute de bien connaître la taille spéciale qu'elle mérite) envahir le haut des troncs, elle a colonisé de ses lianes fines la plupart des feuilles de bananiers, enserrant dans ses griffes leur naissance, les maintenant à hauteur raisonnable.  J'ai pensé un temps qu'elle avait gagné, créant ainsi une tonnelle mais dans quelques jours il ne restera plus que les lacets bien serrés autour des moignons, un tissu de grillage naturel, tissé lentement,  pont au dessus des fauteuils, nu. L'automne aura eu raison de ses feuilles qui tombent en pluie sur les plantes rases qui colonisent les dalles d'ardoise. 
Avec les pluies, les deux fougères arborescentes ont profité pleinement, leurs feuilles jaillissent dessous la glycine ... Quelques fleurs mauves encore jamais vues ont pourtant fleuri récemment dardant leur tige vers le ciel, plantes d'ombre, elles éclairent d'un violet sombre le panachage vert.  Le bambou résiste,vaille que vaille, protégeant mes deux oiseaux de paradis. 
Et puis il y a le monstre, entre le laurier et le yucca, au pied des lavandes, une fleur gigantesque au tronc gros comme un bras, dont les fruits comme des gouttes d'eau ou des virgules, se balancent doucement. Elle est sortie d'un tout petit pied de rien du tout, genre de yucca mou, aplati comme une galette. Je n'y touche pas, curieuse de savoir comment elle va finir! On dirait un arbre!

mercredi 7 octobre 2015

De la légèreté !

Je crois qu'il va me falloir renouer avec une certaine dose de légèreté  afin de ne pas pendre, haut et court, une partie des élèves de ma seconde ......
Oh! la!la! J'ai pourtant quitté le collège depuis longtemps mais il me semble qu'il vient de me rattraper... 
Une année au lycée, je suis fan de ... 

10h10 Entrée en classe, il règne une douce chaleur, le soleil cogne à plein, et depuis que les salles ont été rénovées, on crève de chaud dans celles bien orientées. J'ai connu les premiers plafonds à plus de 4m pour une hygiène de l'air optimale, avec vitre simple d'où les vents de tempête flirtaient avec les rideaux déchirés. Une première vague de rénovation a permis de supprimer l'écho mais pas le gaspillage énergétique! Maintenant, on vit en vase clos. Finies les théories selon lesquelles l'eau et l'air véhiculaient des émanations putrides qu'il fallait circonvenir avec des volumes plus que suffisants, des fenêtres hautes et de l'espace, on peut pratiquement toucher les plafonds. Je pense qu'on est au taquet, on va vendre de l'énergie, du gaz aussi efficace qu'un pet de vache. L'après-midi l'air devient vicié, je me demande parfois si les élèves ont eu le temps de se laver le week-end, le déo dont ils usent et abusent, ne cache pas une sévère odeur de crasse et de linge pas propre. Pour oublier la puanteur, Paola sniffe son tube de labelo à la fraise avant de saisir son stylo, j'hallucine....
10h12, Rodolphe entrebâille la fenêtre, enfin il tente car elles s'ouvrent à la manière d'une maison individuelle, sans abattant, il ne s'agit pas de décapiter son voisin.
10h13, une partie de la classe sort son classeur tandis qu'une autre se demande encore ce qu'elle vient faire là! 
10h20, E, au nom breton imprononçable, une fille (j'ai toujours pensé que c'était une gars sur les listes longues comme un bras) rappelle le sujet de la dernière fois, relativement brillamment d'ailleurs! Tiens donc, il y en a qui écoute et à qui ça profite (le ça étant la tentative de cours) 
10h25 Dalton entre en classe, une fois de plus il a cherché la salle, il s'excuse vaguement.  Redoublant, il ne semble pas s'habituer à la nouvelle configuration des locaux, la veille il n'est jamais arrivé, (on l'a perdu) il prétend pourtant avoir cherché partout .... Il prend son temps pour vider son cartable,  il dépose l'un après l'autre,  son classeur, son livre et sa casquette, j'hésite à le précipiter direct par la fenêtre, désormais, grande ouverte (ça ne se fait pas).  
10h30, Salomé s'agite, elle n'arrive pas à prendre de notes, elle joue plutôt à ne pas savoir prendre de notes, elle ricane, le sac sous le menton, (?), la technique déstabilise bien le cours,  mais un savon  lui remet, dérechef, les pendules à l'heure. Jouer les cruches ne dure qu'un temps. 
10h35, Rudy tente une blague, (qui est bonne) les fromages de l'âge de la population mondiale deviennent du camembert et de la vache qui rit, la classe rit, moi aussi, mais jaune, craignant le dérapage .
10h36, Manon a toujours son gros blouson en poil sur elle, qu'elle maintient bien serré, elle courbe l'échine, le visage cireux, elle me fait pitié mais répond toujours très positivement à mes questions.  
10h37 Kevin drague gentiment, note deux trois mots sur son cahier. Il ne fait pas de bruit, sa voisine rit, les deux papotent.
10h38 Robert rappelle qu'il n'aime que l'oral et ne supporte pas l'écrit, je ne dis rien mais n'en pense pas moins, nous n'avons pas encore révolutionné le lycée et la majeure partie des épreuves qu'il passera dans trois ans sont sur table.... Quid? Il est tout devant, et chaque fois qu'il parle, se retourne pour voir si tout le monde l'écoute et rit, il utilise un langage précieux qui tranche avec le physique très mature qui l'impose auprès de D. tout petit, (on dirait un élève de cinquième) à l'appareil dentaire proéminent, la coupe en brosse.  
10h38 le cours roule enfin, on enquille les exercices puis le résumé 
11h05  la cloche sonne, Dalton a déjà filé .... 

lundi 5 octobre 2015

Yael Naim, un concert épatant!

J'ai renoué vendredi soir avec la musique pop/rock que j'avais tant appréciée aux vieilles charrues avec une chanteuse épatante: Yael Naim.

Là, par contre les vieilles étaient dans la salle; rien de bien étonnant, le public du théâtre de Cornouaille reste vieux et bourgeois! Et tranquille même si ma voisine de fauteuil secouait furieusement sa tête chenue, réminiscence de sa folle jeunesse. Quelques sifflets enthousiastes (j'ai bien essayé mais ai juste sorti un feulement pâlichon) et un public debout en fin de spectacle ont permis quelques beaux rappels (programmés mais c'est le jeu) même si j'aurais aimé qu'ils soient plus péchus
L'acoustique est donc plus que correcte dans ce théâtre y compris pour du rock bien enlevé, et l'on trouve, cette fois-ci, bien confortable le fait d'être assis et non debout à secouer les bras en l'air! Installée à toucher les instruments dans la douce chaleur d'un lieu plein à craquer, qu'il est confortable d'assister à une telle puissance de la voix! 
Bref, je ne saurais que trop conseiller le spectacle, elle se produit jusqu'en mai dans toutes les salles  des départements de province, merci à elle! Cette femme rayonne de joie, de bonheur et d'enthousiasme. Elle est accompagnée par trois choristes aux voix superbes, les 3somesisters, un batteur et une guitariste; elle se met aussi au piano. Je me suis surprise à chercher l'instrument à l'oeuvre lorsqu'elle chantait tout simplement a-capella! C'est dire! 

samedi 3 octobre 2015

Martin Amis, la zone d'intérêt .

Le livre de Martin Amis, la zone d'intérêt, est un livre inutile dont on peut se passer sans problème! Un livre sans intérêt sur un sujet difficile!

Martin Amis écrit  un livre d'histoire à la manière d'un roman policier, un bouquin facile au final, qui ne permet en rien de réfléchir et qui banalise l'Histoire et la Shoah. Sans doute est-ce l'évolution normale qu'un tel sujet devienne objet de roman, j'y vais, par conséquent, à reculons mais je trouve courageux de s'en emparer. A sa manière, Martin Amis ne fait pas d'impairs et reste digne.
Cependant.

Je n'irais pas jusqu'à dire que le livre pue comme je l'ai pensé des Bienveillantes mais pas loin. Et si je me m'offusque pas de le lire, j'ai pensé qu'on aurait largement pu se passer de ce genre de littérature relativement mal écrite ou mal traduite. Le burlesque reste lourd. 
Je n'ai pas tout compris des personnages et des relations qu'ils entretiennent, je n'ai aimé que le portrait d'Hannah, relativement épargné. 
Je suis dure.  Je dois reconnaître ne pas avoir trouvé d'erreurs historiques dans ce qui est écrit, il y a a également une certaine retenue dans les propos que n'a pas eu Jonathan Littel, mais paradoxalement le livre m'est tombé des mains à la toute fin, de manière inexpliquée, je l'ai terminé afin d'y pondre mon avis, non estampillé critique littéraire!  
Empêchée de lire, pendant longtemps, hormis les pages de la presse régionale et nationale (Ouest-France et le Monde), je sais gré à l'auteur de m'avoir tenue, un peu, en haleine, et d'avoir suscité ma curiosité sur un sujet que je connais bien, le roman renseigne (plus qu'il n'instruit) en s'appuyant sur une solide documentation historique que Martin Amis mentionne en postface. 
Peut-être, est-ce d'ailleurs ce qui est le plus digne d'intérêt! 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...