dimanche 22 novembre 2015

Une virée automnale à Paris ...

Décidée il y a quelques temps déjà, je ne pouvais manquer cette virée automnale à Paris! N'est-ce pas résister un peu face à l'adversité? 

Au programme, j'ai sacrifié à l'excellente exposition consacrée, au musée d'art moderne de la ville de Paris, à Andy Warhol dont il manque pas mal d'oeuvres, mais dont le choix de celles exposées est somme toute épatant et éclectique! Bref, j'adooore! 
Et décidément je pense mieux aimer les artistes contemporains que les classiques! 
L'accrochage y fait peut-être beaucoup. 
A Orsay, pour cette raison, j'ai moins apprécié "Grandeurs et misères. Images de la prostitution 1850-1910". Confinée dans un espace bas de plafond, dans des salles ridicules où l'on joue des coudes pour approcher certaines oeuvres grandes comme un timbre poste, à lire des étiquettes écrites trop petites, l'exposition perd de son charme. Je n'aime pas Orsay. 
Des boudoirs sont consacrés aux images pornographiques, dans lesquels on pénètre en écartant de lourds rideaux de velours rouge, satisfaisant notre goût du voyeurisme coupable. Femmes bien en chair, hommes en chaussures et chaussettes mais cul nu, poses lubriques, partouzes, un mètre linéaire de rapports homosexuels, bref, rien de nouveau sous le soleil, nos ancêtres savaient faire. Globalement elle est instructive et fait le tour de la question! 

Il est toujours aussi agréable de musarder, même par temps de pluie et froid de gueux à la nuit tombée, dans les jardins des Tuileries ou du Palais royal, faubourg Saint-Honoré, place des Victoires, dans le quartier du Marais, de boire un verre en terrasse, à l'étoile manquante, ou rue Montorgueil. Si, vendredi midi, l'ambiance était pesante et lourde, -j'ai rarement vu la place carrée du forum des halles aussi vide et silencieuse-, la vie, la ville se sont animées samedi. Dimanche, les rues étaient pleines! 

Je signale avec jubilation, un musée à découvrir : le musée de la chasse et de la nature! Etrange, "barré", étonnant. La foule en ce dimanche frileux y était tout aussi surprenante que les oeuvres exposées: sculptures, animaux empaillés, appeaux, peintures, vaisselles, photographies, armes, mobiliers, .... . Un concert de musique contemporaine y était produit et mis en scène, de manière totalement ésotérique: acteurs à tête de loup ou de chevreuil, habillés de noir, spectateurs religieusement absorbés, ambiance sombre, on se serait cru à une cérémonie de magie noire. Brrr! 

Terrines 


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