dimanche 25 octobre 2015

Bretagne-Ariège.

10h30 de route, de Bretagne jusqu’à la frontière espagnole en Ariège Bilan de la route ….Mal au cul! 
Ariège mon amour. 

6h02 Le réveil du téléphone sonne, je me lève, prépare la bouilloire afin de déboucher les canalisations de mon épandage, l’opération est suggérée par le Julot de B.. Comme ma fosse sceptique ne se bouche qu’en hiver, il semblerait que ce soit dû à la graisse (pas de ma cuisine, je vous rassure; des graisses en général, n’insistez pas je ne vous ferai pas de dessins). Depuis le retour des frimas, chaque matin, je verse donc deux bouilloires d’eau ultra bouillante dans mes canalisations afin de fluidifier le tout … En vain, semble-t-il, puisque j’entends les glouglous de la douche et je vois le papier-cul surnager. Je garde espoir cependant puisque depuis deux mois je ne suis pas intervenue sur la tuyauterie. 
6h08 J’entame mon oeuf à la coque en lisant la presse ; premier sms , « on devrait être à l’heure »  
7h18, sont pas à l’heure mais je m’en fiche, je finis ouest-france! 
7h19, le coffre est plein, je râle car ils ne savent pas faire un coffre et je suis lésée, JJ. de mauvaise foi comme d’hab!
7h21 On a tout bourré à l’aveugle, à coup de « fais chier con » 
7h22 La voiture est pleine à craquer, on part enfin … Le conducteur est mutique, il doit être à peine réveillé. 
9h22  Premières odeurs nauséabondes, les neveux puent, pourtant ils ont pris une douche avant de partir, je m’interroge: en fait, ils ont remis leurs vêtements sales…. Je leur demande de ne pas soulever leur bras.
9h30 . Arrêt pipi. Petit café, pas mauvais, à la station, les neveux se gavent mais ne se lavent pas. 
9h45 Pourquoi les hommes se tiennent-ils, assis, les jambes écartées? Pour exposer leur biniou? Ménager leurs coucougnettes? Je chauffe des cuisses, alors que moi je devrais les tenir écartées puisque j’ai entre les deux pieds cette espèce de renflement qu’on trouve dans toutes les voitures! 
9h56, les passagers sont mutiques, le conducteur se met à parler, monte le son du poste de radio, on râle, il se plaint qu’on ne parle plus. J’avais envie de sieste!
11h, l’aîné prend le volant, il ne s’en tire pas trop mal mais dévie dès qu’il penche la tête à droite, surprenant, il passe Bordeaux. On respire à l’arrière plus de place, moins collés, plus festif, on chante sur les airs de ce con de raciste de Sardou, qu’importe! 
13h Pique-nique, même aire que l’année dernière, même cahute, j’adore, rester grégaire me réjouit, je ne sais pas pourquoi, mais franchement je kiffe! Un zeste de superstition à la con!
14h On file vers Toulouse que je ne vois pas passer vu que j’ai ronflé, rêvassé et oublié! A la sortie Saint-Martory, un camping-car nous coupe la route, JJ râle, peste, pète et finit par doubler!
16h30, l’habitacle sent le fennec, le linge sale, le pied pas propre, moi aussi je pue, à force. Je râle qu’un peu de climatisation ne nuirait pas, que là on cuit grave, que l’arrière n’est pas fait pour trois adultes de plus de 1,80 (sauf moi) et qu’il y en a ras le bol que le conducteur semi-couché derrière son volant, le fauteuil reculé au maximum, soit le seul à être bien. On obtient de haute lutte un peu de clim, l’odeur disparaît, on respire enfin mais au bout de 15 minutes, je dois mettre mon foulard en laine! D’un excès à l’autre, je râle. 
17h30 Saint-Girons, à la charcuterie Cazaux, on se gave: saucissons, jambons, poulets, rillettes, pâtés, oreille de cochons, jarret, saucissons mauvais,  le charcutier jouit, il fait le chiffre de la journée en matant le AKA des all-blacks 
18h10, la fin du match, on est arrivé, on se sent tout con, campary in progress …

La journée se termine avec un pot au feu devant la cheminée, la vie est belle ! 

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