mardi 28 juillet 2015

Porto j'aime !

J'ai aimé.  



J'ai aimé le calme et la rigolote C. si intelligente!
J'ai aimé les couleurs, toutes, celles des murs, des bateaux, des ponts, de l'eau, du ciel et des plats, des tags, des robes et des chaussures. 
J'ai aimé entendre "oh mon dieu comme elles sont grosses ici les mouettes, elles font peur!" et pour cause puisqu'il s'agissait de goélands! 
J'ai aimé entendre chanter.  
J'ai aimé regarder les garçons et leur barbe noire et rase, sapés élégants, se tenir droit et  fier ! 
J'ai aimé faire du shopping moi qui déteste cela pour perte de temps et piétinement, achat compulsif et inutile d'objets dont tu ne sais que faire en arrivant! 
J'ai aimé boire des mojitos jusque tard la nuit avant de rentrer en cheminant dans les rues étroites et pentues.
J'ai aimé pédaler jusqu'à la mer et la trouver toujours là, bien agitée, si atlantique.
J'ai aimé les immeubles délabrés, fermés, abandonnés, transpirant leur histoire passée par toutes les pores de leur façade bleue, verte, jaune ou rouge.
J'ai aimé les églises en activité. 
J'ai aimé le petit appartement que nous avions loué et Christina si prévenante à nous faire connaître sa ville sans vraiment discerner en nous les touristes raffinées et intellos que nous sommes et non les bovins attirés par la foule des benêts grégaires (j'aime bien aussi les touristes bovins, ils sont attachants)
J'ai aimé entendre toutes les langues d'Europe! 
J'ai aimé définitivement les pastels de nata moi qui n'aime pas le sucre et les gâteaux, le café au lait moi qui le vomissait petite. 
J'ai aimé les longues discussions à bâtons rompus avec la belle C. jusque tard dans la nuit! 
J'ai aimé tout savoir sur le Porto et surtout enfin le comprendre. 









dimanche 26 juillet 2015

Une virée à Porto, coups de coeur et bonnes adresses.

Porto, j'aime! A consommer sans modération! Une compagnie low-cost a mis ce bijou à portée des Bretons, 1h30 pour troquer le gris, la fraîche et la pluie contre le soleil et la chaleur.Voici mes coups de coeur et mes bonnes adresses!  


Vue du Ponte Luis

Entrer dans toutes les églises, pour la surprise qu'elles nous réservent: le culte pour mâtines et vêpres est fort bien fréquenté par de nombreuses femmes dans la force de l'âge ou de très vieilles souvent rabougries, quelques hommes, et notamment, des curés encore verts. Le décor  est lourdement chargé, de doré qui enrobe les retables et les chapelles, les murs en azuleros, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur! Paradoxalement ce n'est pas la cathédrale qui a le décor le plus clinquant mais elle réserve un très joli cloître et son guide vendu une bouchée de pain, réellement très instructif!
Ma préférée, la première que nous ayons vue, San Nicholau perchée sur le sommet de la colline, accrochée à la rue, mais il ne faut pas manquer Saint-François. 
Louer un vélo et filer jusqu'au port de commerce. Je déconseille la même virée, en bus au toit ouvert, fortement recommandée par notre logeuse, sauf pour ceux qui ne savent pas pédaler, mais la liberté n'a pas de prix. Sur la rive droite, il faut bien compter quatre heures aller-retour, avec musardages sur les remblais, bain dans une crique ou sur la plage où surfent les jeunes, longue plage  de sable fin avec en fond d'horizon les cuves du port de commerce, les grues et le porte-conteneur qui entre en jouant de la sirène. Dans le même quartier de maisons basses et d'entrepôts, il est possible de dîner ou déjeuner  de sardines grillées, les braseros énormes jouxtent les terrasses bâchées de plastique.
On chemine sur les sentiers partagés avec les piétons, comme à Berlin, dans le respect de chacun, parfois même avec l'antique petit tram, brinquebalant qui n'emmène qu'au début des plages. Il faut compter 8 à 10 euros de location pour quatre heures, sur des bicyclettes ni de première jeunesse ni à la hauteur de nos jambes, on a la furieuse impression de pédaler les genoux sous le menton. La même randonnée se fait sur la rive gauche, sur le sentier de bois, au dessus de l'eau, la vraie bonne idée des urbanistes! Au terme de la balade, il est possible de voir deux trois bateaux de pêche, les pêcheurs en train de ramender les filets rouge sang, devant leur cahute posée sur le quai. Au delà, la côte rocheuse battue par des vents et les vagues à surf, n'est aucunement sauvage, mais gâchée d'immeubles des années 70-90 d'une laideur absolue! Moi qui pensais ne trouver qu'une dune battue par les embruns, je n'ai pas été déçue! La densité est moins élevée qu'en Espagne. Par contre, je conseille Afurada où boire un verre en compagnie des hommes, dans un de nombreux bistrots qui ponctuent les rues, (un pas de porte sur deux au bas mot), ils jouent aux cartes en braillant comme des ânes ; des vieilles, habillées de noir, certaines au foulard noué sous le cou,  sont assises plus loin sur leur chaise plastique devant leur porte. Les braseros fument pour le dîner devant les gargotes.
Manger dans tout ce qui semble petit et authentique, la boulangerie patisserie et ses tables en formicat, le petit restaurant planqué dans les ruelles en pente qu'à priori rien ne signale, les bistrots occupés en permanence par une faune jeune et intello, le restaurant qui fait un poil branchouille, joliment décoré, de manière souvent originale, car même si dans l'assiette la préparation n'a rien d'extraordinaire, l'ensemble reste joli et bien préparé. Il faut  bannir absolument (et ce n'est rien de le dire) tout ce qui ressemble à un restaurant touristique pour groupe avec nappe champêtre à carreaux (même si votre logeuse insiste vraiment pour dire tout le bien qu'elle en pense). Quelques adresses testées pour vous (enfin surtout pour moi).
Cheminer dans les ruelles, toutes, le nez en l'air, les façades sont fabuleuses, rehaussées du linge qui sèche. En profiter car les immeubles réhabilités et rénovés ne le permettront plus, les paraboles, les chaises en plastique sous les parasols, les rangées de chaussettes et de serviettes de toilettes, les tricots de corps seront bannis définitivement lorsque la ville sera sous cloche. Ne pas s'offusquer si les voitures les empruntent, c'est encore le signe que la cité vit, qu'elle n'est pas muséographiée, qu'elle n'est pas gélifiée  (comme à Prague). Certaines rues commerçantes offrent encore des vitrines qu'on pourrait qualifier de vintage mais en réalité, ce sont celles du début des années soixante restées en place, tenues par des commerçants quasi en retraite, on y vend des maillots de corps pour deux francs six sous, dans d'autres une enveloppe, un crayon, de la plomberie ou des chaussettes, des produits de drogueries. Sous le soleil, l'ensemble est charmant mais sous le gris, le blues guette.
Arracher les couilles des mecs qui matent, sifflent, grognent, harcèlent; le processus n'a rien, mais alors rien, de glamour!
Visiter une cave de Porto. Je conseille la cave Graham's, sur la colline. On peut déjeuner au restaurant face à la vue sublime sur la colline et le Douro en direction du pont Luis, sous la tonnelle de vigne, puis visiter et tester une série de bouteilles, trois portos pour 12 euros (mais il y a des tarifs pour toutes les bourses y compris très fortunées). Jouer à sentir et goutter les yeux fermés les différents nectars et s'apercevoir qu'on est une quiche et que jamais on ne pourra se reconvertir dans l'oenologie. Systématiquement nous nous sommes trompées persuadées que non! Tout boire a dû nous stériliser les papilles, mais en prenant notre temps, nous n'avons rencontré aucun problème de stabilité à la sortie.
Boire un verre le soir jusqu'à pas d'heure! A Porto, la déambulation est de rigueur même si il ne fait pas aussi chaud qu'en Méditerranée. La coutume, comme un peu partout dans le sud, consiste surtout à se retrouver entre amis. Nous avons trouvé un bar qui est devenu notre point de chute quotidien (on reste somme toute grégaire), bonne musique, tartines à se damner et mojito à boire comme du petit lait dans un cadre comme on les aime sous l'abri d'un gros olivier qui ponctue une placette en triangle. La déambulation permet de rencontrer souvent de bonnes surprises comme celle où une bande de potes armés d'instruments de musique poussaient la chansonnette à minuit à la terrasse d'un restaurant. Petit verre de gnole offert à la cantonade afin de nous remercier des applaudissements nourris dont on les gratifiait, pour des chansons à mille lieues du folklore traditionnel ; causette avec nos voisines espagnoles.
Faire du shopping! L'activité est loin d'être ma tasse de thé, mais j'avoue y avoir consacré le temps qu'il fallait, l'occasion permet de rencontrer des gens, d'apprécier le travail fourni par les artisans qui sont avec les commerçants, très soucieux de satisfaire la clientèle. Les avions de  Ryanair et Easy Jet dégueulent des tombereaux de touristes venus de toute l'Europe, chaque matin une vingtaine de vols arrivent à Porto, il s'agit de capter cette manne venue dépenser. L'artisanat local est original, mais j'ai tout particulièrement apprécié les vêtements et les chaussures des créateurs qui exposent dans des boutiques où ils côtoient les fringues chinoises vendues à deux balles.
Ribeira, le quai du vieux Porto


Adresses
- notre bar préféré : ADUELA Rua das Oliveiras  n°36; 4050-446 Porto
- Restaurants
* Reitoria, Rua Sa de Noronha pour son assiette d'antipasti et surtout la gentillesse des cuisiniers et des serveurs dans un joli cadre avec une petite terrasse (Foccacia)
* Vinium Rua do Agro n° 141 Vila Nova de Gaia. ( Grahams Port Lodge), chic et raffiné, cuisine copieuse dans un cadre enchanteur avec une vue magnifique sur Porto et les vignes et le Douro : des prix français mais très copieux.
* Portugues de Gema Rua de Sant 'Anna, 33 Porto. A des prix défiants toute concurrence sur une terrasse de trois quatre tables, cuisine traditionnelle de qualité, si l'envie vous en prend en descendant par les ruelles de la cathédrale (Terreiro da Sé)
* Mercado do Bolhao, décati mais ne pas manquer à l'étage, les étales des vieilles qui vous vendent pour moins de 1 euros, deux pêches plates et deux poires!
* Nombreux restaurants rue Galeria de Paris pour son décor, la jeunesse de son personnel, les chanteurs et guitaristes pour le fado, et une assiette très correcte.
* Ne boire qu'un café (au prix de ceux qu'on sert à Paris) au Majestic rue san Caterina dont on peut très bien oublier la visite, la rue ne vaut pas un pet de lapin.
Visites et musées
- Ne pas rater le centre de la photographie dans une ancienne prison, on peut oublier la Casa do Infante sauf si l'on parle parfaitement portugais ou anglais, tant les animations sont de qualité mais il y a très peu d'objets exposés
- le cloître de la cathédrale
- probablement le centre d'art contemporain
- Louer un vélo chez Vieguini sur les quais, charmants professionnels: 12 euros la journée, 6 euros 2h et 8 euros les 4h.
- artisanat et boutiques branchées :
* A vida portuguesa , rua galeria de Paris (pour l'essentiel de l'artisanat à des prix tout à fait corrects).
* Rua do Almada, de nombreuses boutiques.


Joueurs de cartes sur la plage 

Le ponte Luis vu de la rive droite, Vila Nova de Gaia

jeudi 23 juillet 2015

Une virée à Porto!

Porto, mon coup de coeur de Juillet ... 

Fado à Porto


Arrivée à Porto, mardi à 15h, après décollage en retard de  Lorient ... légèrement couvert mais chaud: petite déception, mais il ne faut pas s'arrêter aux impressions premières, la suite s'avère une extrêmement bonne surprise. Un vrai bonheur!
Chouette appartement, bien situé, avec une vue le matin sur les pêcheurs à la ligne qui planquent le long du Douro. Notre quartier qui grimpe la colline, est dans son jus. Les églises bien fréquentées et lourdement chargées de dorures baroques côtoient les immeubles vétustes du XVII ou XVIIIème siècle, blancs et granit avec petites fenêtres à petits carreaux pour les bâtiments officiels, façade en céramique de couleur sang de boeuf, vert ou bleu pour les logements.  Rues pentues, pavées, linges aux fenêtres, chats maraudant, herbes poussant entre les pierres et surtout d'improbables rehaussement en tôle, peinte ou totalement  rouillée. (Note à moi-même, pour ma maison,  il y a de l'espoir avec un peu d'huile de coude si je ne laisse pas les trous s'agrandir).
Beaucoup, beaucoup à dire sur Porto! Magique. 




mardi 21 juillet 2015

Une virée à Berlin, fin.

Quand on a fait un billet sur se nourrir, se perdre, pédaler, à Berlin que reste-t-il ? Quoi j'ai aimé? Ah ben, oui, tiens dites donc, je vous le fais pour conclure!

J'ai aimé Berlin, j'aime Berlin. 
J'ai aimé boire de la bière dans les Biergarten!
J'ai aimé le concert de musique classique et son violoniste Ray Chen. 
J'ai aimé musarder en vélo, dans tous les quartiers et dans la belle forêt allemande
J'ai aimé le Pergamon muséum et les portes de Babylone, les portes d'Ishtar. 
J'ai aimé courir dans le Tiergarten tous les matins après être passée le long de la Spree en longeant les bâtiments modernes des ministères. A fond de train. Crachant mes poumons à l'arrivée.
J'ai aimé me baigner dans les lacs.
J'ai aimé mettre mon vélo dans le train, l'entasser sur celui des autres, sans que personne ne dise rien, alors que souvent les voyageurs étaient gênés pour se déplacer, rouler sur les trottoirs ou partager les pistes cyclables avec les piétons sans susciter aucune réflexion. 
J'ai aimé me sentir en Europe et lire sur les murs notre passé commun, revoir le musée de l'Histoire allemande dont Sarkozy voulait s'inspirer, le musée juif et ses vertiges. 
J'ai aimé les dés de laiton encastrés entre les pavés devant les immeubles d'où les Juifs ont été déportés.  "Les Allemands d'aujourd'hui luttent avec leur passé" (Pascale Hugues, dans la robe d'Hannah, Berlin 1904-2014. livre dont je reparlerai). 
J'ai aimé (adoré même) la Karl Marx Allee et ses petits cafés.
J'ai aimé la curry würst (nan, ce n'est pas vraiment vrai). 
J'ai aimé tout. 
J'ai adoré tous les parcs du peuple (les parcs communaux), le Volkspark Friedrischshain. 
J'ai aimé mon vélo de location, il m'a donné envie de m'équiper sérieusement. 
J'ai super bien dormi.
J'ai fait un super break, en me vidant la tête.





dimanche 19 juillet 2015

Les Vieilles charrues

Je suis allée aux vieilles charrues, l'idée était de ne pas mourir idiote! C'est fait (en partie) puisqu'il y a probablement plein d'autres raisons qui font que je finirai idiote! ... Et pour tout dire, je signe à nouveau l'année prochaine! Voici les dix bonnes raisons de ne pas manquer les Vieilles Charrues. Dix? Minimum, je suis sure qu'on peut en trouver d'autres. 
Vieilles charrues 

1. Breton. Ne boudons pas notre plaisir, il s'agit du plus grand festival rock en France, breton de surcroît et même si ce n'est pas le plus grand d'Europe, j'aime à le penser. La touche bretonne, voire l'emballage breton, est indéniable, parce que la pluie fait partie du pari des organisateurs. Il faut compter avec elle, prévoir les sacs poubelles de 100 litres, la cape et les godillots.  Pour les drapeaux qui flottent en permanence  au dessus de la foule. Pour la scène spécifique Gwernig des musiques traditionnelles.  (Et finalement fière d'être bretonne).
2. Organisation topissime, cette année encore plus grâce à Moneiz, bracelet chargé de tunes, par vos soins,  qui permet de consommer sans farfouiller dans son sac à la recherche de la monnaie et sans crainte de se faire voler quoique ce soit. Ouatères propres,  à 2h du matin, (on sera indulgente sur l'absence de papier-cul à cette heure aussi tardive), une belle gageure, vous connaissez mon souci de l'hygiène et mon expertise en la matière. Parking loin mais la petite rando pour rentrer permet d'évacuer les dernières vapeurs de bière avant le retour .
3. Foule bonne enfant, majoritairement jeune, mais aussi âgée, voire très âgée, opinant du bonnet sur les vieux classiques de Tom Jones ou les hits de The Do. Un poil bourrée en fin de nuit, pas avare de vomis, très chargée en pétard! Amis de la fumette point besoin d'acheter, vous baignez dedans. Pour autant un sévère service d'ordre élimine à mi-chemin du parcours, des parkings jusqu'à l'entrée, tout ce qui peut ressembler à du verre, puis sur site, à la fouille sexuée, les derniers objets contondants qui pourraient vous coûter la vie, lors d'une bagarre déclenchée malencontreusement! Le mec trop bourré de toute façon part en civière ou dort le long des grilles, façon pantin désarticulé. 
4. Spectacles à la hauteur de ce qu'on peut espérer pour une journée à 45 euros! Ne faisons pas notre fine bouche. Qui peut aujourd'hui voir autant de vedettes pour 45 euros? 
5. Soleil couchant sur les scènes, à la sono impeccable: boum géante! Rester debout n'est en réalité pas un problème, quand on se trémousse.
6. Prairie sur laquelle même les petits et les petites (dont je suis) peuvent suivre les artistes. Oui bon parfois uniquement sur grand écran, parfois même que le dessus du crâne mais avec le son. 
7. Bières correctes (et tout un tas d'autres boissons, même de l'eau au bar du même nom, des fois qu'il vous prendrait des envies d'une petite goutte).  
8. Bouffe comme de la street food, pas extra mais mangeable. Pour 2,50 euros, quoi demander de plus à un kebab que de ne pas être vomitif. 
9. Rock, rock, rock.
10. Tellement mieux que sur l'enceinte de mon salon! Je découvre ainsi les joies du live, celui qui nous transporte le coeur, qui fait boum boum, au septième ciel! J'ai donc vu, Tom Jones, (toujours vert le papi), la sublime Christine and the Queens, la fin de Caravan Palace, Archiv, découvert et apprécié The Do! La soirée fut un joli moment à mettre au Panthéon de mes souvenirs (Merci M.de m'y avoir emmenée!) 
Christine and the Queens 


samedi 18 juillet 2015

Une virée à Berlin suite ...

Rire un peu, beaucoup, passionnément à bicyclette lors d'une virée touristique à Berlin!
Wannesee

11h fin de la découverte du mur, au Mémorial du Mur de Berlin, on crève de chaud. Nous décidons d'un commun accord de changer les plans, compte tenu de la chaleur et malgré le gris.
11h10, à la gare, nous ne modifions pas les habitudes: même guichet, même employée qui me parle en allemand comme à une demeurée mais je comprends. Par contre la carte de groupe et les quatre bicyclettes sont moins cher que la veille, bizarre! Cela dit, notre destination finale est Wannsee et non Potsdam, déjà vu.
11h20, je refuse de monter les escalators avec mon vélo, lors de ma première expérience, j'ai cru que je n'allais pas pouvoir le maintenir sur les marches et me faire broyer par le mécanisme sous les roues de l'engin, impuissante à me dégager. Je prends l'ascenseur pour accéder au quai.
11h26, on entasse les vélos dans le train pour un stop à Nikolassee, le but étant de plonger dans Schlachtensee, à la réputation la plus pure de Berlin, au coeur de Grunewald!
12h, où est le lac? Une mamie qui parle allemand à la vitesse du TGV, ne sait pas nous renseigner, (ou plutôt je ne comprends rien), l'occasion de traverser ces quartiers magnifiques aux grandes maisons très bourgeoises.
12h20, le lac. Nous pédalons sur le magnifique sentier côtier partagé avec les piétons, à la recherche du coin idéal pour un plouf!
13h, trouvé sous les ombrages, on est seul avec les canards et les foulques, on se baigne à poil, il commence à pleuvoir! Chic le temps vire à l'humide mais tiède.
15h30,  arrivée au bout du lac sous la pluie, nous grimpons un petit raidillon afin de ne pas passer dans le Biergarten... taaddah, c'est là que tout se complique!
B. décide de manger une Brastwürst, car il ne faut surtout pas louper un repas, c'est mauvais pour la ligne! Nous, dubitatifs et surtout lestés par un solide Früshtück allemand, n'avons pas faim mais alors pas du tout. Nous repartons bon train sur l'autre rive du lac. Où est la sortie?
40 minutes plus tard après avoir questionné un vieux qui nous a expédiés on ne sait où,  retour à la cahute où B. a consommé sa saucisse. Nous n'avons pas plus faim mais la furieuse impression d'être perdus et d'avoir fait le tour du lac, en vain! On s'engueule.
B. et V. justifient notre erreur en plaidant pour la présence de deux lacs! Ouais, deux lacs!
Bah oui, elles ont raison! Après  une étude approfondie sur google satellite, au retour, il y a bien deux lacs, à suivre, nous avons plongé comme un seul homme sur le chemin de celui situé au nord, le Krumme Lanke dont on a fait le tour à fond de train! Mea Culpa! Hauts les coeurs!
15h45,  retour sur nos pas,  afin d'être sûrs de ne pas se vautrer à nouveau, on file vers Wannsee! Taadahh!
F. connaît, moi aussi, nous volons littéralement sans vraiment regarder les panneaux vers Strandbad Wannesee, plage payante, au parking vide, et pour cause:  il pleut et il est déjà 16h30. Descente à fond les manettes vers l'île aux Paons, accessible des deux côtés, en bateau. Furieuse impression de se tromper!!! Je n'avais aucun souvenir de côtes aussi pentues, F. non plus.
F. et moi demandons à des passants où nous sommes: éclats de rires du couple. On est à mille lieux de là où nous souhaitions aller, fou-rire!
B. et V. passent en trombe devant nous, beuglant comme des ânes, qu'on ne sait pas lire une carte et que, franchement, ce n'est pas drôle, surtout quand on a mal au cul, qu'on roule depuis des heures et qu'on a bien fait plus de 20 bornes.
Au sommet de la colline, on s'engueule!
Il pleut mais on décide de visiter la villa de la conférence de Wannesee qui est toujours ouverte vers 17h ...
Dans une jolie gargote, nous nous réchauffons à coup de chocolat chaud et de gâteaux délicieux. J'ai opté pour la bière et la soupe de poisson faite maison compte tenu que nous sommes sur les rives du lac, à un ponton. J'ai confondu Fleisch (viande) et fish (poisson en anglais), je me régale d'un délicieux bouillon de viande. Ouarf!
Il pleut de plus en plus.
19h nous décidons de rentrer. La gare, en fait, n'est pas si loin! Mince on aurait pu aller voir la Datcha, ça sera pour une autre fois!
20h, de retour à la maison.
On se contentera de la gargote en bas de chez nous. Il pleut de plus en plus.
Mémorial du Mur de Berlin

jeudi 16 juillet 2015

Une virée à Berlin, se nourrir!

Aujourd'hui, je vais vous parler nourriture, ou pour faire branché, "foods". 
Biergarten du Tiergarten. 
Comment dire??? Mmm, Mmm, pour faire simple, très simple, c'est un peu comme à New York, (en pire), fin gourmet, passe ton chemin!  
B. a des tas de théories pour expliquer que la bouffe soit dégueue, historiques et géographiques (surtout)! Moi, je veux bien mais n'empêche certains sont passés maître dans l'art de sublimer la merde, pas les Allemands et pas vraiment les Berlinois! De plus, la quantité  n'égale pas la qualité ...Loin de là!

Repérer un restaurant qui soit bon et qui plaise à tous s'avère une véritable gageure à laquelle je renonce, entre celle qui crève de faim et est prête à entrer dans n'importe quel bouiboui et l'autre qui n'aime rien, mais se plie de bon coeur au choix du groupe, mieux vaut se contenter de manger chez soi ou de grignoter un sandwich. Au moins le pain ne trompe pas, quoique, à y bien réfléchir le pain peut aussi être raté.
Curry Würst. 

La meilleure solution, relativement jouissive, est de manger économique, le moins cher possible, on en oublie du coup de manger bon.
Il est possible de se prendre de passion pour la curry würst par exemple: un lit de ketchup, une saucisse grillée (ou pas) coupée en morceaux avec amour, du curry et du pain, un verre de bière. Finir par deux gâteaux achetés en pâtisserie découpés en petits morceaux, une bouteille d'eau = 8,50 euros à trois et calés jusqu'au soir ! Je n'ai pas digéré la saucisse, il faut la préférer classique et non fumée, mais le curry si! Celle du wagon de l'aéroport, pour finir le séjour en beauté, est extra,  avec la bière et son petit pain,  7,70 euros (par personne cette fois-ci)! 
Nous avons sacrifié au Frühstück, institution allemande, le petit déjeuner pour moins de 10 euros, permet de tenir presque la journée. Préférez-le dans les nombreux cafés très chaleureux qui jalonnent souvent les quartiers sympas, loin des foules imbéciles (forcément) de touristes.
Deux ou trois fois nous avons opté pour un repas allemand typique, (il ne faut pas mourrir idiot) genre jarret de porc, choucroute et pommes de terre, ou kartoffeln Salat (et bière) communiant avec les vieux qui se retrouvent dans les tavernes en grandes tablées bruyantes et joyeuses. L'expérience n'a guère été probante, assiette peu goûtue, trop salée, trop copieuse, énorme.
Une autre solution est de manger dans les restaurants d'origine étrangère, notamment asiatiques qui sont très nombreux. Umami par exemple dans Prenzlauerberg reste le modèle du genre: cuisine mixte de tout ce que l'Asie a de meilleur, prix modique, ambiance, ballet des serveurs au taquet, rendez-vous des bobos du quartier. Plus simple mais correct Vegetarian dans Mitte quand il pleut et que vous n'en pouvez plus de pédaler!
Le 6ème étage et le 7ème étage du KaDeWe (Kauf Des Westerns) offre un festival de tout ce que le monde offre en produits et plats raffinés et de qualité mais il faut avoir un porte-monnaie bien rempli; la visite vaut pour la vue sur les vitrines et Berlin ouest, l'élégance, le raffinement des présentations, des plats, l'originalité. Pourquoi pas, un midi, sacrifier au grignotage dans le magasin? 
KaDeVe, le palais de la Würst. 
Je n'ai guère d'autres adresses à donner, sans se couper un bras, j'avoue que le plus simple reste encore d'acheter dans les gargottes de quoi chipoter pour le déjeuner et de se faire à manger le matin et le soir ! 

mardi 14 juillet 2015

Une virée à Berlin ! Indispensable vélo!

Berlin, c'est chic! En vélo, c'est mieux! 

Berlin se pratique à bicyclette. Nous avons donc loué quatre magnifiques destriers afin d'arpenter dignement cette magnifique capitale teutonne. Ici, je rends un hommage appuyé à Humboldt dont l'oeuvre d'arpentage du monde et de collectes m'a durablement impressionnée (je conseille d'ailleurs l'ouvrage de Daniel Kehlmann, les arpenteurs du monde, paru en 2005 en Allemagne)
Culs sensibles s'armer de patience, votre fondement finit par patiner, s'endurcir, se peaufiner, la première selle s'avère toujours difficile au petit matin puis elle s'adoucit pour devenir tendre et bienveillante! On la retrouve avec bonheur après les haltes. Et puis le quatrième jour, le cinquième pour les culs fragiles et chichiteux, on monte sur sa bicyclette sans même y penser! 
Je n'imagine plus visiter Berlin sans mon vélo, notamment après notre première expérience extrêmement fatigante dans Kreuzberg
Berlin s'aime et s'apprécie définitivement  en bicyclette. 
Remonter la Karl Marx Allee, aimer les vestiges de la DDR, - le restaurant Moscou-, son cinéma,  ses statues de Karl Marx, prendre un café et un petit déjeuner dans un des nombreux cafés qui jalonnent l'avenue. 
Filer à Potsdam en train, parcourir la vieille ville puis le parc de Sans-souci, (circuit relativement limité en périphérie) puis filer se baigner dans le Teufelsee avant de grimper en vain la Teufelberg. 
Ce petit lac dans un écrin vert offre une clairière en pente douce, naturiste! Notre fin connaisseur nous a laissé la surprise de découvrir des culs blancs de mecs aux balloches grosses comme des sacs. Le doux nom évocateur de bourse leur sied à merveille. On reconnaît bien là, le penchant allemand pour les effets bénéfiques sur les corps,  d'une vie au plein air, saine et à poil. Ma camarade ne pouvait s'empêcher de penser à une célèbre scène du film Cabaret de Bob Fosse évoquant la nuit des longs couteaux (pas très glamour)! 
Difficile toutefois de trouver une place nette, tant la pente était truffée de crottes de biques sauvages (cerfs ou chevreuils). Quant à Teufelberg, (édifiée avec les gravats de la ville au lendemain de la guerre), son sommet est actuellement fermé à la visite puisque occupé par des groupes d'artistes alternatifs installés pour empêcher tout promoteur d'urbaniser la butte! Cerbère à l'entrée, barbelés, grillages, un véritable bunker qu'on imagine truffé de caméras, comme au bon vieux temps de la RDA qui écoutait de son sommet les bruits de l'ouest. Le néo-hippy ne donne pas l'impression d'être très peace and love! Des visites organisées à heures fixes sont toutefois proposées à certains groupes (le règlement en est resté obscur). Nous avons grimpé la pente à coups de pédales fermes et enthousiastes avant de nous casser le nez, autant dire que B. a commencé à vouloir planter dans le dos de notre "guide" des banderilles acérées ou de les lui mettre profond! La descente a calmé ses ardeurs! 
La visite du stade olympique nous a consolés de notre aventure sportive, le colosse vaut le détour, la plongée dans les années 30 est immédiate. Il a été réutilisé pour la première fois en 2006 pour la coupe du monde de football, après rénovation à grands frais et 70 ans de mise au rebut (enfin pas tant, cf wikipedia). Le site est immense, impressionnant. 
Découvrir aux hasards de la balade, les arrières cours de Schönenviertel, ou le musée du mur, gratuit et remarquablement muséographié: aménagement d'un site extérieur qui montre tout le dispositif mis en place en 1961. Le musée, lui-même très didactique, en fait une histoire complète, humaine (surtout) jusqu'à nos jours! Celui de Check point Charly reste maintenant très anecdotique et  le témoin des années 90.
Mettre les vélos dans le S-Bahn et filer vers Potsdam ou Wannesee afin de se baigner dans les lacs et pédaler sur le sentier qui les longe lorsque les rives ne sont pas privatisées comme à Wannsee par les propriétaires richissimes et les clubs de yachting. L'eau est bonne, douce, verte, cernée de feuillus qui plongent leurs branches de part et d'autre des petites plages. On nage avec les canards et les foulques, presque parmi les nénuphars (gage de pureté) en regardant s'envoler les hérons! C'est très très chouette!

En bref, je découvre le plaisir du vélo qui permet une grande liberté, une manière de rallier un point A à B rapidement tout en humant l'air de la vie berlinoise. Sauf qu'il reste difficile pédaler sous la flotte, (la drache) et composer avec ceux qui n'aiment pas le vélo! Presque gagné!


Berlin

Magnifique Tiergarten, même sous la pluie en courant ou en pédalier !

vendredi 10 juillet 2015

Une grande virée à Berlin

Berlin, je connais enfin si je puis dire après y être allée deux années de suite avec un troupeau d’élèves, mais je découvre Berlin l’été! 


Comment dire? 

Je ne suis pas déçue… Il fait aussi froid qu’en plein hiver mais en version été: giboulées, vent à décorner les boeufs dans les grandes avenues désertes, nuages et gris. 

Ma soirée de mercredi ayant été embrumée et tardive, ma journée très occupée et préoccupante,  j’ai préparée une valise trop légère, tellement inutile que  je n'ai rien à me mettre qui ressemble à un pull à col roulé, une doudoune et un cache-col mais je transporte quatre paires de chaussures (sors de ce corps C.), cinq petites robes immettables, mon cable d'appareil photo sans l'appareil, mes chaussures de courses à pied pour un footing sublime dans Tiergarten! Résultat, je suis enrhumée, je frise la grippe, l'angine, je crains mourir de froid! 

Berlin se mérite, c'est le moins qu'on puisse dire! Amoureux des belles pierres et des monuments antiques, passe ton chemin! Mon cyprès t'attend pour une pendaison rapide! 
Pour aimer Berlin, il faut s'accrocher, se faire mal, un peu beaucoup. 


Pour notre première après-midi, nous avons opté pour une quartier absolument peu glamour, et qui plus est à pied: Kreuzberg vers le parc de Viktoria, le but étant de visiter le musée juif, raté les dernières fois. 
Ce musée est étonnant, les collections n'arrivent pas à la cheville de ce que j'ai pu voir au musée d'Israël  à Jérusalem ni même à Paris, mais l'architecture est vivante, imprime au corps des vertiges, des sensations de perte d'équilibre! C'est très étrange. 

lundi 6 juillet 2015

Une soirée chic et raffinée !

Il y a un mois, B. a lancé benoîtement "et si nous fêtions notre anniversaire commun le premier week-end de juillet?" ... Genre, il a fait beau à Pentecôte, il fera beau cet été sur nos terrasses bretonnes! Reprise la balle au bond, il fut décidé que la dite soirée serait chic et raffinée avec une playlist d'enfer!



Je ferai une quiche a annoncé V. à la cantonade,  ce à quoi tous, avons répondu: "la quiche, c'est pas class!"
Nous avons donc passé un mois à cogiter, dans notre coin, sur le sens de chic et raffiné, sur la difficulté d'élaborer une playlist sans travailler, en claquant simplement du doigt, les échanges se faisant, par mail, sms ou téléphone, "t'en es où de ta réflexion concernant le plat principal?", questionnement hautement philosophique en ces temps d'examen, à n'en pas douter..." nulle part"
Au final, le résultat fut à la hauteur des espérances !
Quelle est donc la recette pour une soirée chic et raffinée? 
Ingrédients: 
- une compétition de salades ... La palme est revenue, sans contestation possible à V. : salade verte naturelle, sans produit chimique pour la protéger des limaces et autres prédateurs qui savent ce qui est bon, et fleurs du jardin à l'huile de noisettes.
- gravelax et sa petite sauce qui va bien, un délice
- 5 kg de langoustines remarquablement cuites par LA spécialiste de la bestiole! Un régal, parfaites.
- du fromage,
- un gâteau d'anniversaire et ses bougies
- du champagne, du bon vin, du whisky et du rhum,
- un barreau de chaise à se damner
- une playliste topissime pour danser jusqu'au bout de la nuit
- un ciel lumineux près des marguerites au soleil couchant, 
Recette:
Mélanger de très très bons amis, aimant danser, heureux d'être là, gourmands, aimables (au sens propre) et rigolos autour d'une jolie table, sur une musique endiablée. Consommer sans modération. 

mercredi 1 juillet 2015

Rions un peu avec les perles du bac!

Juin n'est pas un long fleuve tranquille au cours duquel les profs peignent la girafe ou n'en branlent pas une! Que nenni, on bosse mais autrement et c'est bien aussi.
Entre autre réjouissance, (et je ne rigole pas, j'aime cela) il y a la correction du baccalauréat! Je vais donc sacrifier au pot pourri des perles, bien qu'ayant eu un lot de copies particulièrement bon!


Un peu de poésie dans ce monde de brutes: "Au niveau de l'océan glacial arctique, beaucoup se chamailles des km d'eau".
La Chine " est un minier de main d'oeuvre et de consommateurs! " ..
En Inde, "on détruit les bidons villes pour en faire des quartiers attractifs".
"Le développement se développe sous différents aspects". 
"Un étalement urbain qui se répend de façon fulgurante". 
Au boulot, le travail c'est la santé! "Le seul moyen que le Japon a trouvé pour continuer à faire travailler les entreprises est d'augmenter l'âge pour partir à  la retraite; certaines personnes au Japon travaillent jusqu'à 90 ans , ceci est dû au fait que l'hygiène de vie des Japonais est très forte, ce qui permet à des personnes âgées de continuer et de vouloir continuer à travailler, c'est dans les moeurs japonais et l'une des solutions pour lutter contre la vieillesse".
"Mais aussi les Etats-Unis ont tué des civils à cause de leur bombe au Népal....L'armée américaine lançait des bombes n'importe où..."  Vraiment n'importe où et n'importe quoi, franchement, faut pas déconner! 
Une longue histoire percutante de la mondialisation .... "mais il ne faut pas oublier que la seconde guerre mondiale est une sorte de mondialisation. Les nazis ont colonisés les terres françaises mais également des terres du blocs de l'est. les exportations de juifs, tziganes ou encore homosexuels ont fait parti de cette mondialisation. "
Des pays émergents, soit émergés.... 
Le drapeau américain planté sur la terre de la lune ...Quand le candidat se fait poête!
"Le Kenya par exemple possède le plus grand camp de déportés au monde, regroupant plusieurs milliers de têtes. "

" Il y a aussi le faible coup du travail en Chine qui est très inégalitaire avec le temps de travail des ouvriers. De plus on peut aussi trouver des métiers extrêmement disgracieux comme par exemple en Inde où les habitants des slums (bidonvilles) peuvent gagner un peu d'argent en nettoyant des fosses sceptiques sans aucune protections. " Ah ça fait très mal et c'est franchement disgracieux! En même temps, j'ai comme un doute sur la fosse ...

"Apple sort son produit far …" Et vive les Bretons!

"Or depuis plus de vingt ans cette région se montre de plus en plus, grâce à son fameux "vol d'oies sauvages". Cependant a-t-elle vraiment le choix. Face à une Mondialisation sillonnant le Monde entier".

"Cependant la politique de l'enfant unique qui consiste à ne faire qu'un enfant fonctionne très bien en Chine même si ces résultats ne se remarquent pas trop encore avec 1,55 enfants par femme". Chercher l'erreur!

En Inde des études ont montré que pour 120 hommes , il n'y avait que 100 femmes. Un écart alors important qui peut laisser sans voix. 

Les typhons et les tsunamis rendent l'asie du sud et de l'est vulnérables aux catastrophes naturelles des milliers voire des millions de personnes décèdent lors de ces tragédies . Des tragédies que l'homme peine à contrôler ...
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