dimanche 14 juin 2015

Ma virée d'été à Paris.

Toujours aussi amoureuse de Paris, malgré le bruit, les bagnoles et les odeurs de pisses des mecs qui, décidément, restent de gros dégueulasses, je vais militer pour qu'ils soient verbalisés. Halte aux soulagements de vessies n'importe où, le mâle français est un goujat, un porc. Cependant...




Parmi les gâteries à ne pas manquer, le concert classique à l'église Saint-Ephrem des Syriaques, 17 rue des Carmes à Paris dans le 5ème (chrétiens d'orient, catholiques de l'ancienne Antioche). L'acoustique y est remarquable, les artistes excellents! Peu coutumière de ce genre musical, j'en ai pourtant sucé le moment comme un bonbon, au couchant du soleil, qui éclairait de ses rayons, le saint en extase peint sur les murs. Je n'y ai pas vu un signe si ce n'est celui de prendre le temps comme il vient et d'en jouir pleinement. L'assemblée est peu nombreuse mais experte, l'air entendu de celui et celle qui sait quand applaudir. C'est aussi l'occasion de musarder rive gauche, de grimper vers la rue Moufetard, d'y mater ses touristes et ses étudiants et de satisfaire un des fantasmes de Sameplayer, la nouille chinoise faite maison, balancée par dessus l'épaule à grands hahanements: vrais cuisiniers chinois, décors en plastique d'une salle improbable, odeur de friture atténuée par la vmc et la climatisation, grands slurps de notre voisin de table dont le nez trempe quasiment dans la soupe, de l'ail, de l'ail de l'ail aromatisé à la coriandre, et une grande envie d'atténuer le goût par une glace bien sucrée (et un brossage énergique avec bain de bouche).
Il a fait bon dans Paris samedi, une brise aimable accompagnait les déambulations. 
Carol Rama, les crapauds de ma mare
A ne pas manquer: 
- les expositions au musée d'art moderne de la ville de Paris, Lüpertz (puissant), Carol Rama (du sexe féminin, de la vulve et du sang) et Darger (j'ai moins aimé).  
- les expositions de la Maison européenne de la photographie, toujours aussi parfaites. 
- la fondation Yves Saint-Laurent pour la collection du scandale: chignons, turbans, robes moulantes des années 40 et extraordinaire manteau doudoune vert à poils longs. La découverte d'un petit espace qui présente quelques pièces, juste ce qu'il faut pour en profiter et se souvenir.
Et puis regarder, se faire plaisir, admirer les gens, si inventifs!
Markus Lüpertz, un aperçu 

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