mercredi 12 novembre 2014

Woody Allen, Magic in the moonlight

Une grosse meringue rose et blanche qui ne manque pas de contenu:  le dernier Woody Allen, Magic in the moonlight. 

Que faire un jour de pluie un peu triste sinon aller au cinéma!
Donner à la caissière sa carte de piscine, qui s'esclaffe "c'est quoi, ça?"
S'excuser platement en rigolant.
S'apercevoir que sa carte d'abonnement est périmée alors qu'elle est à peine rentabilisée.
Rigoler à nouveau avec la caissière qui se plaint de sa sciatique car elle peut à peine tendre le bras afin de se saisir de la monnaie
Découvrir le confort du siège: large, profond, chaud!
Mater quelques bandes annonces.
Plonger dans l'univers des années 30, avec un Colin Firth tout à fait dans le jus; une bluette sur des rythmes de Charleston mais des dialogues profonds, sur la vie, la mort, et pourquoi pas l'amour!
Les grincheux sont malheureux, leur pessimisme empoisonne la vie, ils en oublient de respirer le parfum des fleurs, de goûter aux paysages,  de manger, d'aimer! Les optimistes sont peut-être de sombres crétins qui ne voient pas le monde tel qu'il est courir à sa perte, qui se complaisent dans la bêtise la plus crasse, prient des dieux inexistants, croient aux fadaises qu'on leur raconte mais la vie est tout de même plus rigolote avec eux!

J'aime que le cinéma m'enchante, goûter au  luxe des jardins sur le littoral de la côte d'Azur, les décors impeccables,  la chatoyance du tissu des robes et la sobriété des bijoux "so chic", le magnifique maillot de bain du joueur d'ukulele, aux muscles offerts à l'ombre chaude de quelques cyprès, le corps lustré, la voix ténébreuse chantant la sérénade à sa douce rayonnante!
Voilà, y pas de mal à se faire du bien!

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