jeudi 2 octobre 2014

Une virée à Paris, fin ….

Ce n'est certainement pas à Quimper que vous pouvez voir des voitures de luxe en pagaille mais bien à Paris, notamment dans le XVIème! 

Ainsi donc dimanche nous avons réalisé un vieux fantasme, faire une immersion dans le luxe! Nous avons opté cette fois-ci pour le bois de Boulogne, version jardins de Bagatelle et petit encas à la grande cascade. 
Passé la porte Maillot, en bus,  le chemin qui mène au parc de Bagatelle nous permet de changer de monde en un instant! Après la foule des rues parisiennes, le calme du bois de Boulogne, certes, tout relatif puisque des troupeaux de sportifs arpentaient les allées, en marchant, en courant, en vélo ou à cheval! 
Néanmoins, le contraste est épatant!
A la grande cascade, le spectacle était davantage autour de nous que dans les plats, tout à fait honnêtes cependant. Une armée de loufiats guettait nos assiettes vides, virevoltait autour de nous comme des mouches sur une bonne bouse bien fraîche! Rien d'autres ne me vient à l'esprit,  la description de la nature en cette fête automnale  me ramène à mes fondamentaux campagnards! 
Les petits couples de vieux étaient les plus nombreux, en harmonie avec le décorum  du temps passé: tapis de trois centimètres d'épaisseur, robinet façon cascade qui se déclenche alors qu'on sort à peine des toilettes, escalier qui craque, miroirs, dorures et portraits à l'huile des propriétaires du lieu (ou pas). L'endroit a un côté vieux club anglais d'entre-soi,  en harmonie avec l'air du temps, celui des riches qui peuvent tout acheter.    
Une jeune nana, pulpeuse, d'à peine 23 ans, moulée dans une tenue grande couture noire et blanche Chanel, lunettes de soleil Dior sur le nez, le sac à main luxueux au creux du coude, le dernier iphone 6 entre les doigts déjeunait à côté de nous avec son (comment dire?) son compagnon, entièrement botoxé et lifté. Point positif, on ne pouvait lui donner d'âge, mais le visage bouffi et déformé par les injections de produits, faisait de lui une copie conforme des frères Bogdanov. Même les cheveux étaient faux, ils retombaient en mèche sur le sourcil dilaté. Seul le corps un poil avachi signalait le grand âge. Il  peinait à intéresser la minette qui l'accompagnait. Entre les plats, les deux tourtereaux plongeaient dans leur téléphone.
Finalement les hommes courent aussi après la jeunesse, en chair à palper et pour eux-mêmes optant entre deux options (ou les deux):
- la chirurgie
- la barbe rase de 3 jours singeant les minets à qui tout va très bien. En gros ils signalent ainsi qu'ils sont en chasse, divorcés, souvent entre deux: la jeune femelle lassée par leurs goûts de vieux, qui les a largués et leur vieille femme restée dans la maison achetée en commun il y a 20 ans, qu'ils lui ont royalement laissée le temps de finir d'élever les enfants (sauf un week-end sur deux quand ils s'en donnent vraiment les moyens). 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...