lundi 14 avril 2014

Paris, épisode 1, la revue des musées.


Dans la rubrique "ma vie est tout à fait fascinante" voici, un pot pourri de mon escapade à Paris, pour une bouffée d'air, quitter ce rocher où je suis scotchée comme une bernique! 
Bouger...
J'ai donc fait le plein d'expositions et de musardages le nez en l'air à la manière des boulimiques.
J'ai aimé :
- l'exposition à la BNF, François Mitterrand, Eté 1914, les derniers jours de l'ancien monde, le temps suspendu à l'orée de la guerre,  utiles exposés des conférenciers qui se partageaient de nombreux groupes.  Il y a peu de photographies mais beaucoup de documents qui méritent une bonne explication afin d'en comprendre le sens historique. Je retiendrai la lourdeur du fusil Lebel, 4,8 kg et plus de 1,50m de long ce qui, pour le moins, devait être particulièrement pesant pour partir à l'assaut des tranchées ennemies ; l'essayage du casque à pointe et viens Poupoule de Félix Mayol.  L'esplanade était déserte, à peine ventée, la chaleur étouffante derrière les vitres où l'on pouvait confronter les récits de guerre du tonnelier Louis Barthas avec les photographies actuelles des champs de bataille de Lorraine. L'exposition est également virtuelle.

- J'ai sacrifié à Cartier-Bresson, à Beaubourg, avec bonheur puisque sur le créneau 18h-20h personne ne faisait la queue, ni à l'entrée, ni devant les clichés. J'ai particulièrement aimé le jeu du mystère de l'enfant perdu!  Publié dans Ce soir, les parents qui reconnaissaient leur enfant, à la Une du quotidien, étaient invités à se présenter au journal afin de recevoir 200 francs. Quelle drôle d'idée! Cependant, n'ayant pas pris d'audioguide, j'ai cherché en vain une explication sur place.... Heureusement qu'il y a google!
- Epatant, Mapplethorpe au Grand Palais, des clichés énormes, d'une qualité extraordinaire,  des fleurs et des portraits de personnalités qui semblaient plaire davantage au visiteurs que toutes les belles bites photographiées! Le portrait de Patti Smith de la pochette de disque, Horses, vous replonge irrémédiablement dans le souvenir de Gloria qu'on braillait comme des ânes à chaque boum! Les jeunes filles en fleur qui m'accompagnaient connaissaient, ce qui m'a fait grand plaisir.
- Martin Parr à la Maison européenne de la photographie ne déçoit jamais, sauf que le photomaton était en rupture de stock de papier, frustrant pour les amoureux. Mention spéciale pour Fouad Elkoury, photographe libanais qui mêle les paysages urbains au quotidien, à la guerre et à la poésie en projection triptyque.
- Moins séduisant pour cause d'ambiance grotte, - presbyte s'abstenir-, à visiter uniquement quand il neige, qu'il pleut et que la balade s'avère impossible, l'inénarrable musée du quai Branly, sombre, étouffant, plombant le moral. Il porte une atmosphère de fin du monde, comme si il constituait l'expiation des occidentaux coupables d'avoir pillé les peuplades colonisées. Les Indiens des plaines ne sont pas seulement des artisans talentueux ayant le goût du beau mais des artistes !!!! Le procédé agace...
- Je conseille l'exposition Gotlib uniquement quand il n'y a personne, et si tel n'est pas le cas, échappez-vous pour la superbe exposition permanente du Musée d'art et d'histoire du Judaïsme...
A suivre demain parce que je ne me nourris pas uniquement de culture. Amen!




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