mercredi 1 janvier 2014

Skier ....


Entre nous ça se discute ....  En gros, à moins d'être hyper sportif, d'avoir appris très jeune, (au berceau), c'est très difficile de s'y mettre sereinement. Je n'échappe pas à la colique du petit matin quand il s'agit de chausser les trois kilos de grolles qui vous transforment en robocop ou monstre de Frankenstein. Il s'agit alors d'accéder au télésiège, les bras chargés des skis et des bâtons, couverts pour affronter les températures glaciales des sommets, ce qui, à mon sens,  relève déjà de l'exploit quand on réussit à ne pas déraper sur une plaque de verglas. On arrive aux télésièges, trempées de sueur et de trouille.
La station paraît un poil vétuste malgré le cache misère récent façon "chalet savoyard" afin de  déguiser les immeubles des années 70, les ascenseurs sont souvent en panne. La piste qui a connu le soleil de la veille est verglacée, bleue elle est parcourue par des skieurs qui ne skient bien que sur elle, et la descendent à fond. Que font-ils là? 
Les premiers jours, il y avait foule, on a donc passé beaucoup de temps à poireauter au télésiège, à faire du télésiège ou de la cabine afin d'accéder au sommet, d'un bout à l'autre de la station. Sommet que l'on atteint en funiculaire: un long tunnel improbable sous la montagne  emmène un troupeau sur les pistes du glacier.
Le paysage y est fabuleux mais la plupart des sportifs du dimanche sont quasi blasés et tous ne pensent qu'à une chose tracer la route piste, à donf .... J'ai vu le Mont-Blanc et la grande Chartreuse, les sommets de toutes les Alpes: grandioses!
L'autre possibilité est de randonner, le parc national des Ecrins offre, même en plein hiver, des virées splendides, où l'on ne rencontre pas âme qui vive. Juste, quelques traces d'animaux en vadrouille, empreintes ou crottes, qui se sont gavés des fruits du sorbier, qui pendent en grappe sur les branches dénudées.

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