samedi 16 mars 2013

Tous les salauds ne sont pas de Vienne, Andrea Molesini


Ce roman est inspiré de faits réels il fut couronné en Italie du prestigieux prix Premio Campiello en 2011. ll est présenté en quatrième de couverture comme une fable mélancolique sur les héros et leurs illusions, ce qu'il est effectivement et à ce titre un poil décevant.
On a du mal à croire à la tragédie qui se noue sur le Piave, ligne de défense contre les Autrichiens et les Allemands. Est-ce dû à la traduction ou au fait que le narrateur soit un jeune homme de 17 ans qui découvre la vie, l'amour physique et la mort? L'auteur a incontestablement raté le récit de l'horreur en mettant  tous les évènements sur un même pied d'égalité  et on n'est pas loin de penser que le jeune homme est un poil inconscient ou débile. Vraiment dommage, pourtant je suis allée jusqu'au bout du livre, avide d'en connaître plus sur la guerre et la vie des habitants de cette région ravagée et meurtrie. 
Molesini n'exploite pas la richesse du manuscrit dont il s'est inspiré, Journal de l'invasion de Maria Spada; devant la richesse des idées qu'il aborde on peut même parler de gâchis. 

Ce roman "léger", une bluette,  est bien écrit mais il n'arrive pas à la hauteur des ouvrages de Giorgio Bassani, Carlo Lévi ou Mario Rigoni-Stern . 

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