jeudi 28 février 2013

Combourg


Combourg est la terre de mes ancêtres du côté maternel. Ma mère et sa soeur sont les premières à être nées ailleurs que dans cette petite ville rurale, leurs parents ont migré d'une quarantaine de kilomètres plus à l'ouest, ils font partie probablement de la première génération à avoir quitté la terre qui jusqu'alors les avait tous nourris. J'ai la certitude que depuis plus de 250 ans, ils labouraient le même lopin, mais la guerre 14-18 est passée par là ainsi que la seconde révolution industrielle et le monde de la chimie. Je ne sais pas si mon grand-père est devenu préparateur en pharmacie car il avait été infirmier pendant la grande guerre ou si il avait déjà ces compétences avant le conflit!

Depuis, Combourg n'est plus rien pour moi, la famille s'étant rétrécie comme peau de chagrin, les liens s'étant très vite distendus faute de moyen de transport rapide et, probablement aussi, d'envie de revoir les uns et les autres. Il existe dans le bourg, dans les écoles ou le bottin,  les patronymes de ceux qui sont restés, compte tenu des fratries alors très nombreuses. En cherchant bien, je trouverai des cousins à la mode de Bretagne, on pourrait probablement organiser une  cousinade autour de la galette saucisse en parlant gallo, ce pâtois dont il me reste quelques mots, une berouette, tu es benèse, tantôt et... Je comprends à peu près les Tintins en gallo. 

Je ne sais pas vraiment ce que recouvre le métier d'agriculteur ou de cultivateur, j'ai toujours entendu dire qu'il correspondait à ouvrier agricole, plus probablement métayer, ce qui était pour le moins le plus bas dans l'échelle sociale qu'on puisse trouver en campagne.  Rien ne transparait dans les registres de ce qu'a pu être leur quotidien. Pour mes grands-parents, préparateur en pharmacie et repasseuse, c'était probablement un échelon social supérieur,  toujours est-il que, louant un meublé de deux pièces,  toute leur vie, j'ai toujours eu l'impression qu'ils étaient très pauvres. Leur seule richesse fut de donner une éducation à leurs filles, à l'école publique. Elles ont obtenu leur bac, tremplin vers un métier qui les rendait indépendante (ce qui dans la réalité est probablement une autre paire de manche) et les hissait au dessus du monde ouvrier et paysan, vers le milieu intellectuel. Dotées (j'emploie le terme en conscience) d'un baccalauréat, sésame incontestable d'une réelle réussite scolaire (ce qui n'empêche qu'aujourd'hui je milite pour sa suppression), toute leur vie, elles ont travaillé et probablement contribué à ce que nous sommes aujourd'hui . 

mercredi 27 février 2013

Chaussures !






Je suis chaussures addicte mais pas de n'importe quoi. Si j'avais vraiment beaucoup d'argent, j'aurais probablement plusieurs placards qui leur seraient consacrés parce que je craquerai facilement et parce que je ne jette rien. Je répare, je bichonne, j'entretiens, je pulvérise, je cire, je polis, je brille, je conserve dans la boîte et son papier, l'objet de mes désirs .... 
Il est rare que je sois obligée de jeter  la grolle ayant rendu l'âme à force d'être portée, mais cela m'est arrivé, hélas! Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir immortalisé la paire si confortable et si belle, mise jusqu'à l'usure.
Je craque pour le confort total, j'aime la chaussure de marque, surtout, mais celle qui reste à la taille de mon portefeuille. Si j'ai dans mon armoire une ou deux  paires hors de prix (tout est relatif), il s'agit de celle restée sur le carreau après 8 semaines de soldes dans une pointure improbable, la mienne, du 36! Improbable? En effet, aujourd'hui, ces demoiselles chaussent plutôt du 38, voir du 40, elles sont Berthe aux grands pieds, panards démesurés, compatibles avec leur taille. Du beefsteak, du sommeil, du sport et une bonne génétique ont fait grandir même les Bretonnes qui restaient encore, il y a peu, en dessous des 1,60m. Il n'est pas rare aujourd'hui, quand j'ouvre ma salle de classe, de me sentir cernée par des gaillardes et des gaillards qui ont bien 70 cm de plus que moi! Alors leurs pieds n'en parlons pas!
Après les chaussures graou, j'ai craqué à Londres pour du snake et une semelle en  cuoio  de la designer (?) Georgina Goodman.
Rien à voir avec les modèles ci-dessus, quoique un peu ressemblant à la coupe du modèle rose si flashi de la même modeuse, je ne fais en principe pas dans l'excentrique, quoique, j'ai déjà acquis un modèle rouge que je compte bien porter avec une tenue neutre, car il convient de ne pas mélanger les couleurs. 
Mes snake sont discrètes, jolies, avec un talon raisonnable et portable, mais surtout, tout à fait luxes mais soldées à un prix très indécent puisqu'il fallait absolument liquider la boutique. Je le tairai! Par contre ce soir, je maudis jusqu'à la dixième génération mon chauffagiste qui s'avère, après 4 ans de fréquentation hebdomadaire, voire quotidienne, incapable de réparer l'ultime panne! Vu le froid qu'il fait, je vais brûler les meubles et le pendre par les boyaux.

mardi 26 février 2013

Le hareng et le saxophone, Sylvie Weil


Le hareng et le saxophone de Sylvie Weil raconte la vie des Juifs d'Europe de l'est installé à New York et plus particulièrement celle de la famille d'Eric Weitzner, mari de l'auteur. Elle mêle les récits des origines et ceux des vieilles personnes aujourd'hui américaines.
Si les femmes, arrivées dans les années 20, ont gardé accents, habitudes culinaires, coiffes et jupes traditionnelles, leurs filles sont devenues de vraies américaines rejetant ces vieilles coutumes sauf en cuisine. Les hommes ont souvent beaucoup travaillé afin d'assurer le quotidien des uns et des autres conscients, toujours, de les avoir sauvés. 
Ce qui me frappe le plus, c'est qu'ils sentent libres, libres d'acheter, de vivre où ils le souhaitent y compris à la campagne comme agriculteurs.
C'est une belle histoire de filiation, d'adoption et d'amour. Elle propose une façon intéressante d'écrire sur la famille, mêlant tour à tour l'histoire et sa propre vie.
Sylvie Weil n'est pas une inconnue en littérature, elle a publié de nombreux ouvrages que je me promets de lire dont chez les Weil où elles racontent la vie de sa tante Simone, la philosophe, et celle de son père, André, le grand mathématicien.

dimanche 24 février 2013

Deux petits musées bien sympathiques

Puisque nous n'avons pu visiter l'excellentissime Imperial War Museum fermé pour travaux, nous nous sommes rabattues sur deux musées, hélas payants, mais qui valent largement le détour.

Le premier est le musée de la vie juive en Grande Bretagne (the Jewish museum) . Tout neuf avec un personnel adorable (comme tous les Anglais d'ailleurs), il explique ce qu'est être juif en Europe hier et aujourd'hui. Les vitrines recèlent des trésors de la liturgie, de la vie quotidienne, elles montrent l'afflux de réfugiés d'Europe de l'est fuyant les pogroms. Une pièce est réservée à la vie de Léon Greenman, citoyen britannique,  résident alors en Hollande, dont la femme et le fils ont été tués à Auschwitz ; ils ont été pris dans l'étau nazi lorsque l'Europe fut fermée. 
Le second est le Churchill war rooms sous Downing street, on peut y suivre la biographie du premier ministre, la famille a fait don d'un grand nombre d'objets appartenant au grand homme, y compris son appareil auditif (!!); on peut également revivre les bombardements pendant la seconde guerre mondiale, dans les bureaux de l'Etat major et du gouvernement britannique, tout y est, l'homme de ménage côtoie les personnages en cire plus vrais que nature.
Magnifique témoignage de ce qu'ont vécu les Londoniens pendant le conflit. 
On ne peut que saluer l'excellence de la mise en scène, des consoles interactives et la qualité pédagogique, de tous les  musées anglais d'ailleurs, ludiques et instructifs. La foule qui arpente les allées en témoigne!

samedi 23 février 2013

On a testé pour vous ....


Fidèle à mes habitudes, je voudrais évoquer un sujet qui me touche et me préoccupe particulièrement: comment se soulager dans les grandes villes européennes. Compte tenu de l'abondance des notes prises et des photographies effectuées lors de mes pérégrinations, je ne suis pas loin de pouvoir produire un guide du pays le plus au point en tourisme urbain, question toilettes, avec étoiles, appréciations, classement et trucs pour pisser gratuit dans le confort le plus total. 
J'ai déjà produit quelques billets sur ce thème, répertoriés sous le libellé: pipi, caca, popo ....( On ne se refait pas et ça fait tellement rire...). Très utiles pour les dames, il m'est avis que le Routard pourrait mentionner quelques trucs et astuces concernant le souci que nous avons de devoir, souvent et sans délai, soulager notre vessie. Ces messieurs peuvent facilement se mettre dans un coin, contre un mur, voir, partout ailleurs tournant le dos à la foule, persuadés qu'en aucun cas on ne peut voir leur bistouquette. Je m'insurge contre cette pratique bassement bestiale car elle transforme les villes en cloaques malodorants, Paris notamment.
Je pense donc qu'un chapitre consacré aux lieux d'aisance pourrait tout à fait satisfaire des lecteurs, pas seulement les dames mais aussi les messieurs pressés de faire la grosse commission ou les responsables politiques soucieux de rendre leur ville propre, sans dégoulinure dégueu dans les coins sombres, sans odeurs nauséabondes si typiques de notre capitale! 
Vous l'aurez compris, Paris a la palme des chiottes innommables, des coins sordides, des puanteurs insoutenables, des sanisettes si rares qu'une fois, en voyage scolaire, j'ai dû m'accroupir entre deux bagnoles tandis que ma cop faisait le tus .... Certes, le maire a multiplié les toilettes façon bunkers mais dans des quartiers hyper fréquentés, partout ailleurs, on peut se pisser dessus.  Les bars ont fait, depuis quelques années, des progrès au niveau du confort et de la propreté mais il y a encore du boulot. Cela étant, uriner coûte un bras puisqu'il faut consommer pour accéder au saint des saints.
Londres: à la réflexion, j'ai largement utilisé les toilettes des musées, abondantes et propres, mais je ne me souviens pas y avoir vu de toilettes publiques, sauf dans Saint-James Park. On peut donc boire une bière dans un pub pour profiter du petit coin, mais le risque est de multiplier les pubs car la bière reste diurétique.
Berlin ? Bof, j'ai le souvenir d'avoir squatter le Starbuck du temps où l'enseigne était tellement rare qu'il faisait bon y goûter. Pas  besoin de code, à l'époque, pour y déposer une crotte, aujourd'hui on doit consommer et composer les chiffres de la facturette afin d'accéder aux gogues bouclées façon coffre fort . (C'est de l'or que le consommateur chie, à n'en pas douter)
Copenhague?
Rome: il suffit d'aller dans les bars, salons de thé, restaurants, propres et pratiques mais franchement j'ai honte d'abuser de l'hospitalité des tenanciers .... 
Istanbul: aucun souvenir, il y fait chaud, on sue, on pisse peu ...
Madrid, idem...
Je vais peaufiner mon idée, labelliser mon sujet, enregistrer mon titre: Pipi, caca, popo où comment chier dans les villes? ( à la manière de comment chier dans les bois)
* magnifique cuvette au British museum, level 3, handicapé.

vendredi 22 février 2013

Avant-goût

Je rentre à midi, voici une photographie d'une bière ambrée de mon pub favori the old red lion passage Crown un avant-goût d'un récit plus costaud!

mercredi 20 février 2013

Tate modern

Fabuleux spectacle au dernier étage de la tate modern!
A conseiller vivement !
Les scones et la bière ( une vingtaine de bières différentes sont proposées avec leur histoire) sont délicieux.
Un beer Time comme il convient si british!

Anglais

Charmante maison dans la grande banlieue bricolée par l'époux pas bricoleur! Frigo juché sur barres en métal au dessus du sèche-linge, radiateur soufflerie, douche et wc , le tout dans un racoin de la véranda... Allez pisser la nuit relève du camping sauvage. On se demande si les fesses ne vont pas rester collées gelées sur le siège. On met trois heures a se réchauffer les pieds!
Ce matin gris ...

mardi 19 février 2013

dimanche 17 février 2013

Londres, again


Petite virée à Londres, en compagnie d'un troupiau d'ados, avides de découvertes et de souvenirs, ceux que l'on garde toute une vie.
Séjour rustique, avec trajet en bus jusqu'à Ouistreham, la porte de l'Angleterre, la  même que dans la météo marine sur France-inter, nuit en bateau sur des sièges inclinables, arrivée à Londres au matin pour une journée non stop avant l'hébergement chez l'habitant dans la grande banlieue. 
Au menu: musées, découverte de la ville à pied ou en bus.  
Et en cadeau:  cette extraordinaire photographie, prise en Angleterre, les messieurs juchés sur ce rocher en équilibre, tandis que les dames, empêtrées dans leur jupe, à la taille étouffée et enchapeautées,  attendent des bonobos qu'ils redescendent de leur paradis rocheux. Il doit être possible aux voyageurs aguerris de me dire où le cliché a été pris...


vendredi 15 février 2013

Les oies bernaches


Depuis 8 jours, nous avons le plaisir d'accueillir un troupiau d'oies bernaches, selon les indigènes locaux qui ont l'oeil averti et s'y connaissent en palmipèdes (la photographie est envoyée gracieusement par une collaboratrice partie observer la faune locale). Elles stationnent sur l'eau au fond de la baie. Elles sont très prisées des reporters nature en herbe (gnark, blagounette), elles font le spectacle à elles toutes seules. Elles baignent dans les algues vertes!
J'ai donc pris mon Peterson antique, 1972, afin de déterminer de quelle bernache il s'agit. Nos hôtes sont probablement des Bernaches Cravant. 
La bête est haute comme trois pommes,  55 à 60 cm, c'est la plus petite et la plus sombre des bernaches, elle est de la taille du Colvert, avec tête, cou et poitrine noire de suie, l'arrière-train blanc brillant avec une  petite tâche blanche aux côtés du cou....Très grégaire, elle se nourrit au bord de l'eau, le long de la côte de jour comme de nuit, se repose sur l'eau à marée haute, barbote souvent. Le cri est doux et guttural, rronk ou rrouk, une troupe fait un bruit grondant. Elle niche en sociétés, sur la haute toundra rocheuse et les îlots au large des côtes arctiques, mais vit habituellement sur les esturaires et les côtes avec herbiers de Zostera (herbes marines qui constituent les herbiers). 

Merci qui? 
Je voue un culte aux oiseaux, dans ma jeunesse folle, armée du Perterson, de jumelles et d'un télé-objectif nous courions la lande afin de photographier les fauvettes, pinsons, rouge-gorge et autres piafs qui nichaient dans les ajoncs et les genêts du golfe du Morbihan. On cuisait au soleil, guettant le volatile afin de l'immortaliser en diapositives. On y passait des heures sans se lasser! Maintenant, je les regarde au bar de la mare ou les écoute chanter depuis quelques jours au petit matin, signe avant coureur de l'arrivée du printemps. 

jeudi 14 février 2013

Un bain salvateur ..



Alors qu'autour de moi, tous tombent comme des mouches atteints par la grippe annuelle, avec parfois des complications, j'anticipe par un bain salvateur! Je me plais à dire que c'est parce que je me baigne coûte que coûte que je ne suis pas malade.
Cet après midi, les températures clémentes autour de 11 à 12° malgré un petit vent de nord ouest un poil frisquet, (ressenti, 8 à 9°), j'ai enfilé mon ample peignoir blanc lourd de sel des bains précédents afin d'aller fouetter la chair! ( je me sens comme un victime sous les coups de sa dominatrice. On a les fantasmes qu'on peut, surtout lorsqu'il fait enfin soleil, après quelques jours pourris, quelque étant un euphémisme, compte tenu du mois de janvier apocalyptique).
J'ai traversé le jardin, plongeant un regard scrutateur dans la mare à la recherche des poissons rouges planqués le long du muret, slalomant entre les crottes des chiens qui parsèment le chemin de gravier blanc, ultra fin, autrefois immaculé, admiré les bruyères mauves et superbes. Quelques traces de pas sur le sable de la plage m'indiquaient la route vers le bain, une flotte animée de vagues très claires, écumantes de blanc aérien. Ouah, me suis-je dit à moi les flots!
 Diantre, elle est gelée en février, cependant j'ai agréablement pissé dedans, ne pouvant me retenir et je peux vous dire que c'est bon, ultra bon, fait cinq brasses en hurlant, des grands râles de bonheur, le pied intégral, je vous jure.... rhaah lovely ...
En sortant, je n'avais plus froid du tout, du tout, je suis sure que dieu veut ça pour l'Homme...
Réflexion née du reportage de Daniel Mermet de jeudi (podcast pendant 1000 jours) en milieu salafiste, les furieux interviewés, refusant de répondre à la question du journaleux, la retournant et proposant plutôt de demander, "qu'est-ce que Dieu veut pour l'homme? "
Un bain salvateur, y a pas mieux...
C'était un reportage exclusif de notre ressenti! 
Amis lecteurs, c'est quand vous voulez, j'offre les encouragements, le peignoir, la douche, le thé, un souvenir inoubliable, le fouettage des sangs, la frime pour l'année entière....

mercredi 13 février 2013

Bouffer du carrelage!


Comme courir sur le chemin côtier, ou sculpter mon corps en salle avec le gourou sportif ne me suffit pas, je vais à la piscine bouffer du carrelage deux fois par semaine! 
J'avoue, je suis shootée à l'activité physique. Chaque jour il me faut ma dose sinon je vais mal, ou en tout cas plus mal! 
Voilà une vingtaine d'années que je fais du sport et j'aime ça.
Au collège et au lycée, les professeurs avaient réussi à m'en dégouter, ils n'avaient d'yeux que pour les bons, ceux  qui faisaient la bonne taille, capable de sauter au dessus du filet au volley, ceux qui savaient, de manière innée, comment courir sans tomber inanimés à l'arrivée d'un 4000m, ceux qui grimpaient à la corde comme des singes. 
Je me sentais incapable (sauf à grimper à la corde), jamais à ma place.
Les nuls dont je me comptais, passaient leur temps à brouter l'herbe ou à encourager les autres qui smatchaient comme des bêtes. La gym au sol était une torture, je n'ai jamais réussi à tenir un équilibre et je n'ai jamais compris pourquoi on nous apprenait cela, chaque année, imperturbablement pendant un trimestre. Là encore, les culs lourds étaient cloués au pilori! 
J'ai découvert le plaisir du sport en courant tout doucement sur le chemin côtier, longtemps, faisant fi la première fois des tonnes de sueur que je produis, en papotant tranquillement. Je dois avouer que le premier kilomètre a entraîné le lendemain la découverte de muscles inconnus, ne pouvant plus arquer pendant plusieurs jours. 
Puis, l'entraînement nous a permis de faire quelques courses sur route, 10 km, puis 15, puis 18, des semi-marathons et pour finir en apothéose par le marathon du Mont Saint-Michel, en 2000! Magnifique souvenir nonobstant, les douleurs et l'envie de renoncement, ce fut réellement un dépassement de soi en 5h, pour quelqu'un dont le coeur bat la chamade! Je suis très fière de ce titre!


mardi 12 février 2013

Le pervers


Je me demande comment on faisait autrefois pour vivre avec un pervers, au boulot, en famille? La découverte de la pathologie est récente (1986 première appellation), elle l'est d'autant plus que les victimes, par définition, sont dans le déni, toutes empapaoutées qu'elles sont par leur tortionnaire. 
Les graduations de perversion sont très nombreuses, de la plus petite, au bas de l'échelle, très subtile, légère, presque insignifiante à la pire qui conduit la victime à la folie ou au suicide. Entre les deux, la bête alterne entre l'agression la plus violente et la gentillesse qui fait que tout s'oublie comme un coup de baguette magique, laissant l'esprit vide, tout occupé de sa propre culpabilité et  de ses regrets d'avoir été injuste.
Cependant, il est difficile de faire la part des choses avec celui ou celle qui souffre de troubles de la personnalité narcissique, et il semblerait qu'il y ait à l'origine une grande souffrance intérieure, née des traumatismes de l'enfance, personnes, selon la définition, très sensibles mais qui montrent paradoxalement très peu ou pas d'empathie. 
Le patient présente au moins cinq des symptômes suivants :
  • le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
  • est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d'amour idéal ;
  • pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
  • montre un besoin excessif d'être admiré ;
  • pense que tout lui est dû : s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
  • exploite l'autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.) ;
  • manque d'empathie : n'est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d'autrui ;
  • envie souvent les autres, et croit que les autres l'envient ;
  • fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains.
Les personnes narcissiques ont souvent un besoin de contrôle important, une tendance à la critique et à l'égocentrisme. Ils acceptent difficilement les avis différents, n'ont pas conscience des besoins des autres, ni des effets de leur propre comportement sur leur entourage. Ils se montrent intransigeants et attendent des autres qu'ils les voient tels qu'ils désirent être vus11. Ils peuvent aussi être très exigeants face à leurs enfants, les voyant comme des extensions d'eux-mêmes, et voulant par là-même que leur enfant les représente dans le monde comme ils se fantasment12  . 
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité narcissique se sentent communément rejetées, humiliées, et menacées. Pour s'en protéger elles utilisent souvent le dédain, la résistance à toute forme de critique, réelle ou imaginaire13. 
La vie avec ces personnalités troubles est difficile, y compris professionnellement. Elles refusent bien souvent de consulter. Je n'ai guère trouvé de solutions dans les articles compulsés afin d'aider l'entourage. Leur personnalité les conduit souvent à vivre seul. Mais avant, l'emprise sur le conjoint ou l'entourage peut être forte et se mêler de perversité contre laquelle il n'y a alors que la fuite.
Lorsque la lutte est entamée, que la victoire semble proche pour rompre les liens, le pervers revient subtilement à la charge, suce toute la vigueur et la vitalité qui ont permis de se reprendre en main et de faire table rase du monstre, il  se montre sous son jour le plus agréable, respectueux, aimable. Difficile alors d'imaginer qu'il manipule, de croire à une quelconque intention de nuire. 
Et pourtant, les faits sont là, la victime n'a pas pu quitter la toile, engluée à nouveau dans les fils qu'il ou qu'elle a renoués afin de maintenir sa liberté, sa puissance, son emprise.
Comment peut-on du jour au lendemain changer aussi vite, de la haine furieuse et excitée, des yeux de fou qui voudraient tuer, battre,  à la gentillesse la plus cordiale, amicale, familiale? Juste ce qu'il faut pour ferrer à nouveau la victime, sans doute, mais est-ce véritablement conscient?
Y a-t-il un moyen de guérir ces malades?

lundi 11 février 2013

Talons aiguilles


J'ai lu avec intérêt le billet d'Olympe concernant la pseudo campagne féministe de Marie-Claire: "ils posent en talon! ..et se mobilisent pour les femmes. " 
Feuilletez le journal sur le net m'a mis mal à l'aise, poses lascives, regards crus, ça vous change un mec, ça madame, pour un peu on imagine certains sur un trottoir à faire la retape! Est-cela l'idée qu'ils ont des femmes, forcément des salopes lorsqu'elles se juchent sur des talons de plus de 8 cm ?
Toutes des salopes sauf maman? 
Bref, cette critique n'engage que moi, mais l'article m'a mise franchement mal à l'aise!
Le plus touchant reste le chanteur Christophe, les autres ma foi, hormis faire de la pub pour leur pomme et Sarenza, on ne voit pas vraiment en quoi porter des talons les fait s'engager pour les femmes!
Bien peu en portent ... Encore une image passéiste et bien ancrée dans les mentalités.

samedi 9 février 2013

Django unchained


Je n'ai pas dormi pour le dernier Quentin Tarentino, Django Unchained. Non point! 
Après Killer Joe, enfin un film où je ne m'empaffe pas dans le premier quart d'heure (certes, j'avais fait une petite sieste d'une heure dans l'après midi...).
En vrac, et en oubliant probablement l'essentiel, j'ai aimé la musique variée et très appropriée, la carriole qui brinquebale sur le coucher de soleil, la dent qui balance au rythme des chevaux, la boue, les dialogues, pas besoin des longs discours de Lincoln sur les brutalités de l'esclavage, la stupidité et la cruauté des blancs dits civilisés. Di Caprio est excellent dans le rôle du crétin méchant (où comment des yeux bleus peuvent aussi refléter la méchanceté). Tous les acteurs font oublier qu'ils le sont, y compris les seconds rôles et les figurants  qui réussissent à exprimer dans leur regard toute l'admiration qu'ils ont pour l'esclave affranchi, On sirote comme des bonbons la diction de Christophe Waltz,  le dentiste humaniste mais chasseur de prime et tueur sans état d'âme. On s'identifie au héros Django, notamment quand il chevauche à cru vers la libération de sa dulcinée. Il faudrait aussi évoquer toute la flopée de tordus, au physique improbable, cow boys dégueus, aux cheveux gras et  aux dents pourries. J'ai adoré l'excellence des reconstitutions, pour une fois, un film sur une époque révolue, 1858, respecte au poil près le réalité sanitaire d'un temps sans hygiène puisque même Di Caprio a un sourire à faire pâlir d'envie un dentiste. 
Les scènes et les images sont ciselées, rien n'échappe à la précision, dont un des symboles est assurément le dressage de la table par les esclaves de maison, qui, ayant posé l'assiette et les couverts mesurent avec deux doigts la distance avec le bord, tout en en caressant d'un geste délicat, le set de lin brodé.  
Malgré la dureté des images, du propos et la violence de l'esclavage, ce film est un véritable bonheur, un vrai plaisir. On en sort réjoui, nonobstant les litres de sang qui maculent les murs comme des vagues déchaînées, non exemptes de poésie, cependant,  lorsque celui d'un esclavagiste imbibe les fleurs de coton.
Du grand art. Je pense vraiment qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre, je pèse mes mots, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plu à décortiquer ce qui en fait l'essence. Rien, vraiment rien, n'est laissé au hasard ou à l'à-peu-près.
Et pourtant nous étions dix dans la salle, il ne va pas faire longs feux sur nos écrans provinciaux, remplacé probablement mercredi par quelques navets insipides.

vendredi 8 février 2013

Première tonte de la saison


Hier, après deux jours de sec, de très sec, compte tenu de tout ce qu'on se prend sur la figure depuis deux mois, j'ai pu faire la première tonte de la saison
Oh! Miracle! La tondeuse a démarré au petit poil moyennant très peu d'huile de coude, et un coup de starter après trois mois de repos à l'abri de son manteau de plastique, sous l'auvent où je planque aussi le salon de jardin. J'ai tondu, pas trop ras, laissé  l'herbe sur la pelouse, de façon à stimuler la pousse de la mousse que j'aime parce que ça fait mou quand on marche dessus, ratisser un peu ce que la tondeuse a dégueulé lorsque je suis passée sur les cailloux et envisager une planification à la soviétique afin de venir à bout de tout ce qu'il y a à arracher de mauvaises herbes et à ratisser d'aiguilles et de branches cassées. Un merle et un rouge-gorge m'ont accompagnée dans mon labeur, ils fricotaient derrière mon dos, là où les couteaux de la tondeuse avait arraché les mousses, raclé la terre.
J'ai aussi imaginé un épandage de round-up façon lisier afin d'être peinarde pendant au moins six mois! Tant pis pour l'écologie! Terminator, voilà ce qu'il me faut car lorsque j'aurai fini la totalité du jardin, je n'aurais plus qu'à recommencer! 
Bref, cette virée à l'air, sans courir sur le chemin, mais derrière la tondeuse, m'a ravie! Je suis addicte.
L'activité me vide la tête, me défoule. C'est ensuite la béatitude lorsque je contemple mon oeuvre, façon "coach patatoes" (entendez par là, patates de canapé in english...). Demain, si le temps le permet,  j'attaque les rosiers et les euphorbes, je redoute le grand vide mais ces dernières ont atteint une telle taille que je crains fort qu'elles ne fassent plus touffes d'ici quelques temps mais queues de rat battues par les vents. La boule de verdure constitue  quand même le top du top pour la vue de loin. Je dois aussi éclaircir les hortensias mais c'est un boulot de longue haleine car il faut choisir les tiges à conserver une à une.
Les véroniques et les camélias n'ont jamais été aussi beaux depuis que je les rase de près.

mercredi 6 février 2013

Beau moche

La salle de gym reste le lieu où l'on cause, tout en musclant son corps.
Lorsqu'on ne disserte pas sur le cinéma, la littérature ou la cuisine, il nous arrive de parler chiffons.
Hier, donc, nous avons évoqué les tendances modeuses, vues de province!
J'ai donc appris que la mode bobo était le beau moche. Je n'ai pas compris tout de suite à quoi cela pouvait correspondre lorsqu'une afficionado du cours a donné un exemple frappant: Daphné Bürki. La célèbre présentatrice est habillée en beau moche.
Beau = chic et cher
Moche = chic, cher et moche
Ce qui donne ça ( et je n'ai eu que l'embarras du choix):

En fait ce qui est beau, c'est la nana ou le mec, le moche étant la fringue  cher!
Les hommes, seuls, réussissent moches-moches lorsqu' ils laissent leurs barbes pas rasées,  façon ça:

Pour un peu,  ils pourraient être victimes d'un délit de sale gueule à La Courneuve. Assis sur un banc, reconnaissez que vous pourriez lui laisser un euro!
Autant vous dire, que, sur le commun des mortels, et à fortiori, sur  la ménagère de plus de 40 ans, ou le vieux con, la nippe ferait accoucher une couvée de singes en plein vol. D'autre part, comme le dit si justement Inès (de la fesse), une robe avec un imprimé mal choisi peut vous parachuter dans la catégorie "mamie" (p. 59). 
J'ai aussi appris qu'il y avait le beau lélé, non pas beau laid laid (comme le ferait penser la sonorité qui ajouterait une  touche glamour au beau moche) mais "oh lé lé"  façon compagnie Créole. Met avis que ce courant touche exclusivement la province, pfff! Aucun goût ces provinciaux!
Enfin il reste le BCBG des quartiers prouts, de ceux-ce qui défilent contre le mariage gay et pour qui, un papa et une maman,  reste le fondement de la famille même si on se tarte, on s'engueule et si le frère aîné s'envoie  la petite soeur, ou le petit frère  ( je ne citerai pas de nom mais en Vendée, terre de tradition et  coeur Marie de Jésus, on pourrait s'adonner à toutes ces turpitudes...) 
Je suis donc ressortie du cours de gym, éclairée, musclée et puante preuve j'avais fait travailler mon corps!

mardi 5 février 2013

La vie rêvée de Ernesto G.


Le livre de Jean-Michel Guenassia, la vie rêvée d'Ernesto G. n'a pas le souffle, l'humour de son premier.
Entre Paris, Alger et Prague, l'auteur balaie le XXème siècle et adapte l'Histoire autour de quelques personnages dont la vie nous est exposée façon catalogue. Je me surprends à sauter des passages, à anticiper, je crève d'envie de connaître la fin. En réalité, je m'ennuie comme avec beaucoup d'ouvrages récemment parus qui, écrits trop vite, manquent d'épaisseur et de souffle littéraire. Je ne m'attache pas aux acteurs ni à leurs sentiments assez vains, effleurés.
Le livre est un enchaînement  de bonnes idées, tout se passe comme si l'auteur les avait toutes mises de peur qu'on ne lui les vole, rien n'est réellement abouti. Il s'est nourri des chefs d'oeuvre contemporains, pour les évoquer façon clin d'oeil, Kafka, Camus et la peste, par exemple!
Cependant, pour qui connaît peu l'histoire de l'Algérie ou de la Tchécoslovaquie le roman peut être instructif, quoique beaucoup de lecteurs m'aient dit s'être plongés véritablement dans le récit à mi-chemin.
Dommage!

lundi 4 février 2013

Ange


Je suis un ange, je me sens légère, légère, légère, allez savoir pourquoi! 
Toujours est-il que j'ai adoré, à Londres, me faire photographier sur une oeuvre de Dominic Harris, Ice Angel au Victoria and Albert Museum. 
On dirait un prédicateur furieux haranguant les foules crédules, la bible à la main.
Mais je fantasme, il ne s'agit que de moi, pendant un coup de folie et de bonheur.
Toujours est-il, qu'il nous ait venu une idée, les " j'adore" .... Je dépose le concept.
Mon j'adore à moi est tellement honteux que j'hésite à le divulguer mais j'invite mes lecteurs chéris à me confier sous le coup de l'anonymat leur " j'adore" .
F. a avoué que son j'adore consistait à courir à toute allure, dans les couloirs d'hôtel à l'architecture bolchevique, afin d'avoir la sensation de vitesse car, alors, on voit les portes des chambres défiler très vite comme si on allait à 100 à l'heure. D'autres aiment lécher leurs assiettes, avec la langue, ou se promener la nuit dans la maison ( je n'ai pas su si c'était à poil ou non) 
En fait, mon j'adore à moi c'est de me décrotter le nez, tranquillement, le matin dans mon lit, mais franchement .... éviter de divulguer l'info!

dimanche 3 février 2013

Une journée en immersion!


Je suis revenue frigorifiée d'une journée à l'université de Brest, faculté de lettres, Victor Ségalen. Le bâtiment que je pensais récent a presque 20 ans (1994) et comme toutes nos universités, il ne respire guère la prospérité sauf dans la salle de conférence toute neuve.
L'entrée est désuète, peu engageante,  froide au relent de cigarettes que les étudiants et leurs professeurs addicts clopent devant la porte espérant un vague abri, vain car battu par les vents d'ouest qui montent de Recouvrance.
A 16h, ce vendredi, les locaux étaient désertés tandis que la ville se vidait de ses travailleurs qui coulaient vers le port comme dans un entonnoir. Je n'ai pas demandé mon reste!
Que dire?
Que la fac n'est pas le monde du foutraque et du rien foutre qu'on s'imagine, pas plus qu'il ne l'a été par le passé aux jeunes de bonne volonté! Cependant, en lettres, il faut gérer le temps, se lever le matin même si les cours ne commencent que le mardi midi, continuer à travailler le vendredi même si les cours ont cessé le jeudi midi. Il faut assurer un travail régulier afin de s'assurer une bonne moyenne, l'idéal serait plus de 14 afin d'assimiler les bases car la sélection aura lieu après la licence.
De nombreux acteurs ont le souci réel de voir le système s'améliorer. Il s'agit d'attirer les bons étudiants, car la concurrence est rude avec les écoles d'ingénieurs et les classes préparatoires, les IUT et autres formations. Pour autant on est loin de l'accueil et de l'encadrement parfaits, la notion d'équipe, de contrôle continu est souvent inexistante, il faut croire que la soupe est bonne et ne nécessite pas vraiment que les enseignants mouillent leur chemise. Il semblerait que ça soit toujours les mêmes qui montent au créneau, la majorité d'entre eux se contentant de venir se nourrir. Rien ne peut les contraindre à ce qu'ils ne veulent pas faire, hormis la volonté du doyen qui a probablement pleins de chats à fouetter.
Mais j'aime l'université elle m'a aidée, et je lui en garde une reconnaissance éternelle.

vendredi 1 février 2013

Mâles en guerre!

La guerre reste une affaire d'hormones mâles. Faut-il s'en réjouir ou déplorer que, dans ce domaine, les femmes sont interdites ou feraient de bien piètres stratèges?

Tout y est, les uniformes, le staff de 11 personnes autour de la table ovale ou rectangulaire, et un observateur en retrait. La "capture d'écran" montre à  la façon du tableau des époux Arnolfini de Jan Van Eyck, dans le miroir, le caméraman, dans un décor des fastes de la république au ministère de la défense, comment sont prises les grandes décisions en affaires étrangères. Curieusement, je n'y vois pas le ministre de la Défense, que je porte pourtant en haute estime puisqu'il a été notre président de région. Le problème est que l'article, rédigé par une journaliste (une femme),  très intéressant et documenté sur la situation au Mali, renseigne assez peu voire aucunement sur les faucons du président!  
Je l'ai relu deux fois: ou bien je suis quiche et je ne comprends rien, ou bien le titre est très mal choisi. Il me rappelle un article sur les faucons de Georges Bush, l'exposé montrait vraiment les rouages de la diplomatie américaine en Irak, les intérêts des uns et des autres à mener la guerre ....
En conclusion, les femmes aux fourneaux, au social et à la mode mais pas dans les ministères chauds! Je suis très déçue, faut-il le préciser,  de constater que droite/gauche= bonnet blanc et blanc bonnet. Si à cela, on rajoute, qu'il n'y aura pas de rétablissement du suffrage à la proportionnelle pour les élus locaux, les femmes seront à nouveau absentes et ont bien des soucis à se faire.
Pouvoir quand tu nous tiens!
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