jeudi 24 janvier 2013

Merci!


Merci!
Quelques jours après mon retour de cette parenthèse enchantée, je me sens comme une actrice éperdue de reconnaissance, remerciant son staff après la remise d'un Oscar! J'ai reçu à Londres le prix d'interprétation et je remercie en vrac:
- mon metteur en scène, pour the club et l'organisation sans faute (et notamment sans faute de goût) du séjour! Par ricochet, j'ai une reconnaissance éternelle pour F. qui a permis quatre nuits au club alors que je ne le connais qu'autour de quelques tapas à Madrid mais dont je suis les aventures depuis très très longtemps.
- metteur en scène mais également GPS, pour sa connaissance de Londres, y compris "à bisto de nas", il a su nous guider afin de trouver la boutique d'Ottolenghi, le pub improbable "the red lion" fréquenté par les employés locaux devant un verre de Guiness, ou le restau japonais référencé dans Time out, Tokyo Diner, (2 Newport place) sobre aux sushis et soupes typiquement japonaises dans l'enclave chinoise, Chinatown.
- mes coachs amies, soufflant sur mes états d'âme afin que je profite pleinement du moment, "détendue du gland", passez moi l'expression mais c'est celle qui convient le mieux à ce que j'ai ressenti et ressent encore! 
- la ville, toute blanche, grattée, ravalée, liftée qui s'offre aux touristes quelque soit la saison, 
- les chauffeurs de taxi, les serveurs et serveuses, so british, 
- le calme et le flegme des Londoniens, 
- la bière et la ginger beer, 
- le bon goût britannique qui fait toujours rire, les marques des boutiques franchisées que l'on trouve partout ailleurs, mais qui ont, dans leur vitrine,  le pire de ce qui se fait, en matière de forme et de couleur!
- les parcs, les horses guards, leur cheval, et les feux rouges qui signalent quand cyclistes,  piétons ou cavaliers peuvent ou non s'engager sur la chaussée, 
- les musées londoniens, tous gratuits, avec une pensée spéciale pour la maison de Wellington (Aspley house). Ce dernier, héros de Waterloo, organisateur de la conférence de Vienne qui lamina l'empire, était  tellement obsédé par Napoléon, que le petit tyran trône à poil dans l'entrée, tel un héros antique, armé d'une lance, une feuille de vigne -dont on se demande si elle a été rajoutée- sur les parties intimes qu'il a visiblement couillues, il symbolise  la victoire de la perfide Albion sur les froggies. Le duc avait l'habitude de recevoir les ambassadeurs du monde entier sous la sculpture, témoin de sa victoire.

- mention spéciale à la Saatchi gallery, pour sa remarquable exposition gratuite : gaity is the most outstanding feature of the soviet union et notamment  les photographies de Boris Mikhailov.

1 commentaire:

  1. Et, bien sûr, un grand merci à la neige, sans qui le voyage aurait été tellement différent, la ville pas aussi belle, aussi tranquille, et sans laquelle nous n'aurions pas raté nos avions. Clap, clap, clap !

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