lundi 1 octobre 2012

Rêve

Il y a des nuits de peu de sommeil où je rêve de trucs idiots. 
Là il me semble que je voyais le berceau de poupées de mon enfance. Je pense qu'il appartenait au départ à mes cousines, et j'ai par conséquent l'intention de leur restituer puisque mon frère va faire le vide dans sa maison.

Une autre raison à ces rêves d'enfance est due à la soirée de samedi, où je découvrais les potes de mon frère dont j'entends parler depuis des lustres. Ceux-là m'ont replongée en jeunesse, ou plutôt en enfance, par le jeu de leur question.
Etais-je la petite soeur? Je fais effectivement beaucoup plus jeune que lui, je suis aussi beaucoup plus petite, mais je suis l'aînée de trois ans!" On s'aimait", ça se voyait même s'il m'appelle Mirta Thorez de plus-belle-la-vie, une espèce d'hystérique body buildée, catholique bon teint, chieuse en permanence, donneuse de leçon dont le débit et le timbre de la voix feraient accoucher une couvée de singes en plein vol. Je n'ai pas du tout apprécié la comparaison, vous pensez bien! Je suis même totalement dépitée qu'il ait pu avoir cette pensée totalement tordue... J'aurais dû le faire pédaler davantage quand il était petit, autour de la maison avec moi à l'arrière,  ça lui aurait fait les pieds et m'aurait vengée de ces petites turpitudes entre frère et soeur.




Autre sujet de questionnement, le dernier livre que je viens de lire: le dernier cours d'histoire de Maud Haymocici, (ce Juif de la France Libre qui aimait tant la Bretagne, l'apart, 2010). Si l'écriture est simple, parfois trop, le plan du livre un peu scolaire, le récit, historique, autobiographique et mémoriel est très intéressant. L'auteur,  à 50 ans, découvre qu'elle a un père résistant, héros de la seconde guerre mondiale,  juif roumain d'origine, qu'elle n'a que très peu connu et qui n'a eu de cesse de vouloir la rencontrer, sans vraiment pouvoir le faire. En essayant de comprendre l'ostracisme dont il a fait l'objet, elle nous raconte la vie de son grand-père, médecin de campagne et de sa famille, dans un village breton du Morbihan. Elle étaye son récit de l'histoire de la Bretagne pendant les années noires de l'occupation.  Elle y mêle son analyse psychanalytique et décortique ce que les secrets peuvent laisser comme blessure.
Son récit est toutefois toujours très positif et jamais accablant pour une grand-mère qui est à l'origine  des désastres affectifs des uns et des autres.

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