En juillet lors de notre virée à Copenhague, dans le musée de la ville, j'avais vu cet immense panneau exposé où l'on pouvait écrire ce que l'on souhaitait faire avant de mourir.
Il y avait entre autre une bêtise du genre " i want to eat stonefish" qui m'avait fortement impressionnée! Comment, me suis-je dit peut-on avoir envie d'un truc aussi simple? N'est-ce pas jouer avec le sort que de ne pas réfléchir de manière plus approfondie, de ne pas faire de cette question, une réflexion existentielle?
J'avais donc, au retour, préparé un billet et fait une liste que voici, sachant qu'au final je devais louper un truc (que je n'ai pas encore trouvé):
- aller à Jérusalem, c'est fait....
- sauter à nouveau dans l'eau, de plus de trois mètres de haut, pas encore mais je recommencerai, c'est sûr..
- faire de la randonnée en montagne
- écrire un livre
- dormir à la belle étoile
- danser le tango
- revoir un ex
- rire aux éclats
- être aimée
- être embrassée
- aller à Boston
- presser un jus d'orange cueillie à l'arbre le matin au chant des cigales
- me baigner dans les rouleaux
- faire du surf et du kite
- crier sous un pont
- être subjuguée par un spectacle
- manger des huîtres....
La liste est longue et elle ne casse pas trois pattes à un canard, ce sont les désirs du moment mais le fond du problème reste bien caché. En réalité, répondre à cette question s'avère relativement difficile. Faut-il n'y inscrire que des voeux profondément enfouis et essentiels? Les classer par ordre de préférence? Mais alors qu'est-ce qui est le plus important? Quelle hiérarchie ?
Si je ne choisis qu'un voeux, lequel?
Vivre tout simplement.
Par conséquent "manger des pâtes ou une bonne roquette avec de l'huile d'olive et du parmesan", quoi de plus de essentiel?
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