dimanche 15 juillet 2012

Copenhague. Chapitre 2. Le temps qu'il fait!


Quand on habite en Bretagne et que le printemps, puis l'été sont pourris, il faut prévoir des vacances au soleil, si possible dans le sud, n'importe où mais pourvu qu'il y fasse sec, chaud, ensoleillé, et minimum 30°. Sinon, on passe sous anti-dépresseurs à la rentrée, on devient alcoolique, et on se suicide en novembre. Cette année, on est au régime humide, très, cinq jours de pluie, battante, un jour beau ... enfin presque! L'air est frais 14-15°...
Faire une escapade à Copenhague semble donc une drôle d'idée. Il est vrai qui si le fils aîné n'avait pas dégoté un mirifique "summer job" au pays des Vikings, jamais, au grand jamais nous ne serions allés bousiller une partie de nos vacances dans un pays où tout est vert! 
Erreur!
Oui, erreur, car s'il pleut, il fait doux, presque chaud. Entre Copenhague et Brest, 4° de différence, et cela est toute la différence: on pédale sous la pluie, en tenue légère, avec le sérieux espoir qu'en quelques heures le ciel va se dégager et qu'on crèvera de chaud.
Certes, les soirées sont fraîches mais il y a la bière, les bistros et le festival de Jazz. Ce dernier, de classe internationale qui se déroule lors de la première quinzaine de juillet, est, paradoxalement (pour le clampin ignorant le danois) assez peu signalé par des affiches mais je dirai qu'il suffit presque de se laisser guider par la musique qui sort par les portes ouvertes pour tomber sur un petit orchestre de papys qui tapent de la grosse caisse et soufflent dans leur trompette. De nombreux spectacles sont payants, toutes pointures, grandes comme petites confondues,  et vite complets. Dommage, si j'avais été moins cruche en anglais j'aurais fait mon marché sur internet avant de m'y rendre.
Pour autant, en resquillant un peu, ce que tout bon Français sait faire, on a pu assister à quelques morceaux de qualité avant de se faire jeter comme des mal-propres, ... j'exagère, les rendez-vous avec la marmaille ou la fatigue après les longues journées nous ont incités à abréger nos soirées.
Pour résumer, il fait chaud, par contraste avec Brest, le gris peut plomber le moral mais les musées sont tellement nombreux, beaux, rénovés, riches que l'on peut sans problème voir le soleil des oeuvres et la douce lumière des cimaises. Ils offrent tout le confort, des toilettes à tous les étages (super propres, odorantes, avec pschitt de savon qui tombe sur la cuvette que l'on peut nettoyer avant de poser son auguste popotin, top class, jamais je n'avais vu un tel luxe....) salon de thé et restaurant, librairie, petits salons qu'il n'est pas rare de découvrir entre deux salles d'expositions comme une invitation à bouquiner, ou à dessiner, (papiers et crayons sont en libre accès), vastes canapés, vue à contempler. Sans gardien à vous emmerder ou vous pister, avec le droit de prendre toutes les photographies que l'on veut....
En bref le savoir vivre danois, l'état providence en exposition, le partage des royalties du pétrole, le pays du bonheur !!!
PS: pour le Danois, visiter la France, c'est mettre un pas dans le tiers-monde, ne serait-ce que par la négligence crasse de nos WC, plus souvent cloaques malodorants que lieux de ressourcement, leur absence comme à Paris, la malpropreté des rues, les poubelles archipleines ouvertes à tout vent et les merdes de chien en veux-tu en voilà sans compter les coins de tous les immeubles où les hommes pissent debout comme des bêtes. Beurk!

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