jeudi 31 mai 2012

Dernière critique!

Itinéraires dans le 5ème
Quand on n'a pas trop les moyens comme moi, simple p.... l'idéal, afin de tester un bon restau, est d'y déjeuner le midi en semaine. (Par p... entendez un métier tout à fait honorable, je ne fais pas le trottoir en bas nylon et en talons aiguilles, mais l'obligation de de réserve (grosse fumisterie) m'oblige à taire). Alors donc nous avons testé pour vous (surtout pour moi), le fin du fin selon mes amis angevins, qui, à les écouter, n'ont jamais rien mangé de meilleur ailleurs!
Certes ......
Mais à la Roseraie de Bel Air à Pluguffan, c'est bien aussi et même supérieur je trouve ....
Sylvain Sendra marie, comme le veulent en ce moment, les Parisiens branchouilles, la cuisine traditionnelle française édulcorée et les parfums japonisants à la mode. Certes les saveurs sont très subtiles, très.
J'ai adoré les entrées, asperges craquantes .... et je ne sais plus trop quoi, le pigeon et le dessert ... J'en ai même léché mon couteau, ce qui vous en conviendrez fait un poil province, que dis-je, plouc, surtout dans un établissement de cette qualité! Mais bon, quand on aime,  faut aller jusqu'au bout du plaisir .... c'est mon couteau après tout (comme dit ma fille), j'en fais ce que je veux ... Il  faut dire que le service est bon enfant, pas du tout "proute ma chère"  ce qui ne gâche pas le plaisir.
On appréciera les petites fleurs minuscules en pluie qui ajoutent au plat la touche violette, le jus de viande parfait pour les pigeons (entiers s'il vous plait mais désossés, il ne faudrait pas qu'en plus de lécher son couteau on se sente obliger de manger avec les doigts et de les sucer avec gourmandise), la glace au pamplemousse absolument divine et sa crême brûlée ... Le café, par contre, ne cassait pas trois pattes à un canard.
Nous avons clôturé ce repas sur une question existentielle, manger du pigeon vous fait-il l'effet de manger du rat?

lundi 28 mai 2012

Gentilles petites bêtes...

Ma copine vit au pays des bisounours. Elle devait penser, jusqu'alors, que tous les oiseaux, justement parce que ce sont des oiseaux, petites bêtes à plumes qui semblent si fragiles, (sauf les goélands, ces sales bêtes et les rapaces qui attaquent les gentils joggers) ne faisaient aucun mal aux animaux de la planète. Elle oubliait que les oiseaux mangent aussi, et surtout, des insectes, des vers de terre et tout ce qui est petit et bouge un peu ....
Alors donc, l'autre jour elle a sauvé un bébé mésange qui apprenait à voler, l'a délicatement posé au milieu de la pelouse afin qu'il puisse à nouveau décoller ou se faire aider par maman mésange. Elle s'est mise en planque derrière la baie vitrée et là, là .... un énorme geai a foncé sur la bestiole sans défense et l'a gobée sans manière! 
Heureusement avec google, elle  a appris que, oui, les geais étaient omnivores!
Il existe trente six sortes de geais. Le plus commun chez nous est le geai des chênes. Le geai « cajole ». Quand il pousse un cri, il « cajacte », mais aussi il frigulote ou jase.. Le nom de genre du Geai des chênes est garrulus, ce qui signifie « bavard ».
C'était la minute nature au pays des prédateurs!

mercredi 23 mai 2012

Clash



Clash sur la 2 est une série injustement boudée par les téléspectateurs! J'ai regardé ce soir et je suis enthousiaste. Certes les termes abordés, très vrais, collants parfaitement à la réalité, peuvent être lourds pour qui aspire, en soiree, à un peu de légèreté. Mais franchement, les épisodes d'aujourd'hui m'ont enchantés, j'ai ri et pleuré, ri plus que pleuré d'ailleurs.
Le premier épisode évoquait, tout en pudeur, la découverte de son homosexualité par un adolescent d'une beauté à couper le souffle. Les circonstances étaient belles, le premier partenaire tout en pudeur et en retenue.
Les acteurs, d'une manière générale, sont excellents, les thèmes qui touchent les adolescents, vrais, joués avec enthousiasme et justesse sans tomber dans le trivial et l'outrancier.
Pour qui souhaiterait revoir: http://www.pluzz.fr/

Atget au musée Carnavalet.


J'aime le musée Carnavalet parce qu'on y trouve toutes les images de nos livres d'histoire " de quand on était petit". Depuis quelques temps nous y fréquentons les expositions temporaires, des expositions de photographies. En ce moment ce sont les clichés d'Atget qui sont exposés, les petits métiers, les cours intérieures, les" fortifs ou la zone", les chiffonniers, les maisons closes, les maisons bourgeoises, les quartiers qui seront démolis. Il y a un nombre incalculable de photographies sur tirage papier, qui étaient à l'origine des négatifs sur plaque.
Mieux vaut ne pas être presbyte et petite, on doit regarder le nez en l'air, la tête renversée, ce qui est un poil handicapant!

lundi 21 mai 2012

Helmut, Buren et Saint-Georges.


Dimanche fut bien chargé, nous sommes arrivés au pas de course au Grand Palais (sans queue) pour l'exposition d'Helmut Newton et ses mannequins carénés, certes à la plastique superbe, aux nibards entièrement naturels et lourds mais sans sentiments, sans passion, sans chaleur.... 
Par contre il ne faut pas rater les portraits qui occupent la dernière salle, le sublime de la vieillarde  Leni Riefenstahl, plus de 90 balais au compteur, sans lifting mais dont les yeux devant le poudrier ne sont que deux petits trous noirs mais vivants, Le Pen et ses chiens presque plus humains et humbles, Daniel, Guy et Alec Wildenstein en 1999 exprimant toute la méfiance du monde.
Monumenta de Buren met littéralement en joie. Pour une fois, les enfants peuvent courir entre les poteaux d'une oeuvre d'art, s'extasier sur un miroir qui reflète les  âmes et le bleu "Buren" de la verrière de cette immense salle. Note à moi-même*: vérifier deux fois plutôt qu'une, les dates de réservation... J'avais bien réservé pour 10h mais dimanche prochain, j'ai joué la cruche de province et ça a marché... heureusement! C'est à ne pas manquer. 
Au bal, avenue de Clichy une superbe exposition de Chris Killip, concernant les années 70 en Angleterre qui m'a traumatisée, j'en garde encore aujourd'hui le sentiment de perte et de misère qui a dû hanter les prolétaires de ces régions industrielles, et je me demande ce qu'ils ont pu devenir... Je crois bien que je suis encore, malgré le soleil de l'après-midi,  plongée dans la noirceur des clichés. Le paradoxe est qu'ensuite, on brunche anglais, dans un petit restau attenant au musée,  un poil surfait et un poil cher, mais so british .... avant de déambuler vers la place Saint-Georges via le Musée de la vie romantique. Amis touristes vu le prix tu peux passer ton chemin, quoique, la maison bourgeoise où se tient l'exposition offre un jardin embaumé par des roses lourdes et des clématites. L'été par fortes chaleurs, il doit être plaisant et reposant de prendre un jus de fruit frais dans le patio sous les arbres aux ramures frôlant le sol.  Le quartier qui descend en pente douce de Montmartre est  très agréable jusqu'à la place Saint-Georges!
Un super week-end donc, une parenthèse de vacances, riche, très agréable et je remercie vivement Sameplayer pour son hospitalité, sa patience, son accueil et son amitié. 
PS il n'a pas acheté de Méphisto mais des Birkenstock très élégantes et des nu-pieds de toute beauté pour notre futur voyage dont je vous reparlerai.... J'ai veillé afin de ne pas avoir honte de balader pépé!

samedi 19 mai 2012

Le musée des lettres et des manuscrits. mln

Quand la porte aux lions pour entrer au Louvre est fermée, (celle qui permet d'éviter la foule des grands week-ends) quand ce n'est même pas la peine d'approcher d'Orsay, il faut visiter un petit musée privé, le musée des lettres et des manuscrits. En ce moment on peut voir une exposition très intéressante sur Jack Kerouac et notamment admirer son manuscrit de 36m de long, écrit à la machine, sans paragraphe.
Il est également intéressant de faire un tour au sous-sol consulter un grand nombre de lettres d'hommes et femmes célèbres (Marie Curie).
C'est calme, y a pas foule. 
Au hasard de nos déambulations nous sommes "tombés" sur la maison des missions étrangères de Paris, dont l'expo en sous-sol vaut son jus. Elle est à la gloire des saints asiatiques chrétiens, malmenés (et le terme est léger) pour leur foi chrétienne, martyrs devant l'éternel. On tire des tiroirs dont le contenu marie photographies des partants (afin d'évangéliser les foules barbares), lettres et outils de supplice (coutelas ayant servi à décapiter les récalcitrants, chaînes, hâches, etc.... )
Le fin du fin est quand même une petite photographie montrant quelques brigands encagés le long d'un tronc d'arbres en Chine ... Douces moeurs! 
 

vendredi 18 mai 2012

Les liaisons dangereuses


Afin d'éduquer mes ados rebelles qui passent le bac français cette année, j'ai pensé que voir une pièce de théâtre à Paris était sûrement une chouette idée, genre bonne mère qui éduque ses enfants. A Paris, on peut trouver de bons acteurs (entendez par là, connus, pas forcément bons),des lieux magiques avec des dorures, des fauteuils de velours rouge, bien raides,  qui garantissent que les genoux seront sous le menton, une chaleur excessive, un ou deux balcons au plafond bas... Matoo venait de pondre un article critique sur les liaisons dangereuses, pièce mise en scène par John Malkovitch au théâtre de l'Atelier et mon choix était fait. Coup de bol, j'ai lu l'article en diagonale, le début et la fin, réservant le milieu pour plus tard .... Grand bien m'a pris car je n'aurais probablement pas acheté de places à la lecture de l'article complet de Matoo, regrettant de n'avoir pas montré à mes filles, l'excellence .
Cela dit, elles se sont régalées, ont ri, ont applaudi, ont aimé, ont potassé la vraie version sur wikipedia, critiqué leur prof de français qui ne parle que de Cécile se faisant déflorer et qui passe sous silence les rôles principaux! Il n'y a bien que nous, vieux cons, pour être plus critiques notamment sur le jeu des acteurs. Si Valmont pète le feu, il n'en est pas de même pour l'actrice qui joue Merteuil, pontifiante, au débit de paroles parfois inaudible, car trop rapide, terne, coincée et guindée. Le valet ne parle pas assez fort,  les autres acteurs sont crédibles, on oublie qu'ils le sont et c'est ce que j'attends du théâtre. Dommage pour Merteuil!
Quant à la mise en scène, on se demande pourquoi une femme arrive à poil quasiment dès le début du spectacle, superbe certes, mais faut-il vraiment du cul afin d'attirer le chaland? Cela étant, les libertins de l'époque se livraient à de tels excès mais le texte riche est déjà explicite.Cependant, Valmont n'arbore pas sons sexe du début à la fin, il reste chastement habillé, point de dard en érection, ni de petites fesses serrées, alors pourquoi des femmes nues? Le mélange des temps de l'histoire s'avère par conséquent choquant, la pièce se veut moderne, les personnages téléphonent, jouent avec des tablettes, mais les robes rappellent le XVIIIème siècle où les femmes étaient soumises à leur condition. Est-ce toujours vrai aujourd'hui? Ce mélange des genres ne joue pas  vraiment en faveur de l'égalité!!! Il normalise le sexisme.

Les buttes Chaumont

 Ce matin sous le soleil nous avons décidé de partir à la découverte du XIXème et du XXème arrondissements: rue Jean Jaurès, place Stalingrad.... 

Grande virée aux Buttes Chaumont, parc aménagé sur la volonté de Napoléon III dans une ancienne carrière, sous le soleil. Puis marché aux légumes  près du bassin de la Villette et vélib le long du canal de l'Ourq!

jeudi 17 mai 2012

A la capitale





Il fait un froid de gueux pour un mois de mai, surtout le matin tôt! Nous avons fait notre footing traditionnel dans les rues de Paris dès 7h: traversée du Marais, désert et propre, l'île Saint-Louis, la montée vers la rue Mouffetard, le jardin du Luxembourg où des groupes de scolaires étrangers croisent des coureurs à pied un poil décati (mais sportifs quand même)  puis retour en vélib vers le Louvre et la rue Saint-Honoré (celle que le provincial connaît grâce au monopoly).... Je suis rentrée gelée, la main gauche paralysée par le froid. La douche brûlante a à peine réussi à me réchauffer. 



Hier soir, nous avons goûté la bouffe japonaise de la rue Saint-Anne, en vogue comme en témoigne le grand nombre d'enseignes et les queues  à la porte de chaque restaurant. On a testé l'igname que les filles ont failli vomir pour le côté gluant, le Ramen pas plus raffiné que celui de chez  Picard mais  très joli, diverses bouchées superbes également... mais franchement pour les saveurs, .... ça reste de la bouffe de bûcheron, du brut, d'autant qu'on s'était ravagé les papilles avec du chou mariné (plat coréen sévèrement burné). La bouche en feu il était difficile d'apprécier la pseudo subtilité de la cuisine japonaise vantée par notre ami. Restent les sushis et les makis d'Abalon sushis à Quimper comme valeur sure.
Cela étant, on sort relativement léger, lesté grâce aux pâtes ce qui permet de galoper avant le petit déjeuner du matin sans aucun problème

mardi 15 mai 2012

Presbyte


De l'inconvénient de ne pas porter ses lunettes!
Ce matin j'ai cherché dans la boîte à ménage, frénétiquement, le produit miracle qui me permettrait de dégraisser la hotte (pas la mienne qui rutile)! Une bouteille plastique à piston,  jaune vif, m'a semblé faire l'affaire, elle avait la forme, la couleur et le bonhomme musclé des publicités qui rendent la maison éclatante...( même que dans la pub, il y a une étoile qui fait kling!) J'ai pensé brillance sans frotter, en deux temps trois mouvements.
Je me suis donc attaquée à la hotte, à l'huile de coude car le produit, seul, n'a pas réussi à ne plus rendre collante la plaque de métal, je m'en suis foutue plein les doigts comme  du vernis à peine sec ou de la résine de sapin ...L'éponge collait, mon index collait après testage, beurk...J'ai donc fait bouillir de l'eau, afin de renforcer l'effet dégraissant du produit miracle. J'ai réussi plus ou moins, moins que plus d'ailleurs. Je me suis dit qu'il fallait investir dans un produit genre therminator, qui sent l'amoniaque et décape jusqu'à l'os parce que franchement, tout fout le camp!
Quand j'ai rangé le bidon, j'ai réalisé que je m'échinais depuis une heure avec du lave-vitre, pour le coup quasiment inefficace ...
Comme quoi, il faut se méfier des produits caméléons, qui ont tout pareil:  la forme, la couleur, l'image et même monsieur muscle, ravi, les bras croisés sur la poitrine, genre, "je fais le boulot tout seul, sans les mains! "
J'étais somme toute un poil dépitée, les mains collantes, me disant, "quelle cruche"!

samedi 12 mai 2012

Panne sèche

Dans mon ancien blog fermé pour cause de menaces graves sur ma sécurité professionnelle car j'ai eu l'outrecuidance de trop parler de ce qui me faisait rire, en termes crus, critiques et un poil outrancier, je suis aujourd'hui en panne sèche. Je m'autocensure et ne trouve plus guère de sujets sur lesquels m'étendre.
Je me dis que le lecteur se fiche comme d'une guigne qu'il fasse beau aujourd'hui, chez nous, mais venteux, avec un vent du nord qui vous glace le cou, que je me sois épuisée à la piscine en enquillant 1000 mètres en crawl puis 500m de dos crawlé afin de me reposer, le tout en quarante minutes, que je me tape la composition d'un corpus de textes à réunir en poésie autour d'une question si possible transversale afin d'aider l'ado rebelle qui passera demain sa journée en "compèt de synchro" et que la poésie "soûle grave" et que je ne sais pas quoi faire ce soir, hormis que j'ai envie de manger une douzaine d'huîtres plates avec un verre de blanc!
Bref, rien à foutre me direz-vous et vous avez bien raison!
Je vais donc vous parler du dernier verre de vin que j'ai bu hier, un Bergerac sec (AOC) de 2004, l'Abbaye, de Christian Roche, vigneron à Colombier, 24560, le Domaine de l'ancienne cure. Il avait une magnifique couleur dorée orange, un goût étrange ni sucré comme on pouvait s'y attendre, ni sec, je me suis régalée! Et pourtant si j'en crois la description sur le net, il aurait dû être quasi translucide. A tous le coups il avait madérisé! 
On se serait cru au Moyen Age, se régalant sur des pâtes à l'huile d'olive d'un drôle de pinard ....

lundi 7 mai 2012

Je parle anglais....

Enfin une façon de parler, je baraguine mélangeant l'allemand dont il me reste quelques mots et un espèce d'anglais très très mauvais, j'ai honte. Cela dit, je m'épate, je viens de téléphoner dans un hôtel de Copenhague pour réserver une chambre et il semble que la réceptionniste au bout du fil ait réussi à me comprendre. Elle a calé lorsqu'elle a voulu que j'épelle mon nom...
Ce fut, un grand moment de sidération pour elle et de confusion pour moi! Elle m'a donc interrompue et j'ai proposé de lui écrire, par mail justement, afin de concrétiser notre accord! Ouf! Là j'attends sa réponse en espérant qu'elle a compris mon  sabir. 
Les trois mois que j'ai passés à écouter en boucle, dans ma voiture, les CD de la méthode Assimil n'ont servi à rien, crasse j'étais, crasse je suis!
Cela étant, j'ai téléphoné et quand elle m'a dit " only english " je me suis jetée à l'eau. Le principal n'est-il pas d'avoir réussi à réserver? 

Les langues c'est comme le ski, plus on apprend tôt plus on a de chance de retenir et de se souvenir, sinon c'est fichu! Je n'ai jamais réussi à me souvenir un traître mot de ce que j'apprenais, mes cours de lycée m'ont définitivement achevée, il y avait dans ma classe un jolie nana qui revenait d'un an passé aux Etats-Unis, pour laquelle le prof n'avait qu'admiration et qui répondait quasiment à toutes les questions. Plein de bonne volonté, nous participions parfois, mais toujours corrigés, du coup, ça coupe toutes les envies! Tâches nous étions, tâches nous sommes tous restés, conscients de notre nullitude. 


samedi 5 mai 2012

Nager


Je nage dix brasses dans une flotte à 12° gardant la tête le plus haut possible au dessus de l'eau, je m'immerge donc, plus pour le coup de fouet (au sens propre et au sens figuré) que pour l'exploit sportif. 
Ce n'est pas comme ça que je vais muscler mes petits bras ballants.
Alors donc, depuis trois semaines nous avons repris la piscine (sic), depuis Pâques, c'est deux à trois fois par week-end (longs ponts du mois de mai), un rendez-vous régulier aux Balnéïdes.
Pour le sportif dilettante, il s'agit de bien choisir son créneau horaire, sinon c'est l'embouteillage dans la seule ligne d'eau réservée aux nageurs. Les surveillants de baignade mettent au milieu du bassin un énorme coussin sur lequel s'agglutinent les gnenfants comme des cormorans. La marmaille reste ainsi comme si on allait leur prendre leur place, on les encourage par haut parleur à sauter dans le bain, en vain. A un bout du bassin, des vélos d'appartement sont immergés et les gens pédalent de concert. La fenêtre sportive est donc restreinte. Il reste ainsi deux possibilités, soit dès l'ouverture, soit une heure avant la fermeture du soir.... En respectant ces impératifs, il est possible d'enquiller les longueurs en bonne compagnie, mais il est rare que l'on échappe au furieux persuadé d'être meilleur que tout le monde, qui trace à grands coups de battements de pieds et de moulinets des bras, griffant et cognant au passage le nageur peinard qui va lentement, sûrement et efficacement. Le furieux fait son show puis arrête épuisé au bout de 15 minutes après avoir scarifié ses compagnons de baignade.
Il est rare que l'on échappe également à la mamie bonnettée en palmettes qui n'a visiblement pas compris qu'il y avait un sens, une logique et que l'on tournait régulièrement, évitant de sucer les pieds de celui qui est devant, partageant la même nage. Cette après-midi la vieille était sourde comme un pot, elle faisait du dos tandis que nous faisions du crawl, y avait pas moyen de l'arrêter, heureusement j'avais fini mon entraînement! J'avais envie de la noyer, de la pousser de la main, de lui tirer les pattes, visiblement, le sport n'avait pas vraiment un effet apaisant sur mon moral.
L'eau est chaude, la cadre sympa, même si c'est un peu loin, les cours que j'ai pris pendant 5 ans ont été efficaces et j'ai hâte de reprendre dans notre nouvelle piscine, toute neuve qui verra le jour dans un an! Pour le moment ce n'est qu'un trou béant, explosé à la dynamite, vidé de son granite, qui promet de magnifiques longueurs. Le bassin sera profond aux deux bouts, pour nageurs avertis!

vendredi 4 mai 2012

Hommage à ma mare!

Je n'y croyais pas beaucoup à cette mare dans le jardin! Il n'y avait pas un seul point d'eau naturel, la créer nécessitait  beaucoup de travaux, le bâchage, des ponts, des murets, la foi! 
Mea culpa! 
Le résultat est magnifique (à part le liner visible par endroit car nous avons eu affaire un gougnafier incompétent). C'est un émerveillement quotidien.
Sur cette photographie, j'ai immortalisé un coin simplement: on distingue la plage de galets au premier plan (pas des rikiki, non, des maousses costauds), deux nénuphars, le nouveau qui pousse entre les brins de menthe poivrée et l'ancien aux feuilles mauves qui s'épanouit parmi les boudins herbeux que j'ai décimés à la fin de l'hiver à coup de fourche. Près du muret, tapissé de plantes rampantes dont j'ai totalement oublié le nom, dans  les reflets du pin et du ciel bleu d'hier, on aperçoit un poisson rouge dont l'apparition au départ nous avait semblé spontanée, n'ayant jamais peuplé la mare de la moindre bestiole! 
Ils se maintiennent en grand nombre mais juste ce qu'il faut, la sélection naturelle joue à plein, prédateurs ailés ou bêtes à quatre pattes se servant parfois comme au supermarché!
Franchement c'est mieux qu'une piscine!

L'art du boycott

J'aime apprendre qu'à une réunion, au lieu d'être trente, il n'y a que deux personnes de ma profession à être présentes..... Le résultat des derniers rassemblements, inutiles, assommants au sens propre, a eu cet effet. C'est plein d'espoir que, tous, nous fûmes présents à celui de novembre, et aux deux derniers, pour rien! Par conséquent, c'est un peu l'histoire de Pierre et le loup!
Pour autant et sans doute parce que les interlocuteurs étaient absents, l'effet foule étant néfaste auprès de nos dirigeants, les avancées ont été intéressantes. S'il suffit d'être deux pour faire avancer le schmilblick alors pourquoi pas? Mais cela laisse parfois un gout d'amertume pour avoir boycotté, tout en me laissant à penser qu'après tout, deux représentants sont plus efficaces qu'une masse prête à en découdre! P et E. ont-ils été  persuasifs, ou n'ont-ils été que  secrétaires de séance, présents juste pour nous transmettre la bonne parole, je subodore....
Youpi! 
Pour illustrer .... pas facile! 


mardi 1 mai 2012

La fin d'un mythe



Je n'étais jamais allé manger "chez Jacky"  à Riec-sur-Belon ......C'est fait! 
Sans doute, aurions nous dû y aller plus tôt, il y a quelques années, 15 ans? La réputation du restaurant repose sur ce passé glorieux, aujourd'hui, c'est la cantine. 
J'exagère un peu car le cadre est fabuleux, véritablement. Je n'avais jamais visité le port de Riec sur le belon, grosse erreur, c'est un enchantement. Mes photographies de fin de soirée ne vont pas vraiment rendre compte de la beauté du lieu, de sa confidentialité que le golfe du Morbihan peut très largement envier.... 
Ria des parcs à huîtres, la vue s'ouvre sur la mer, en une étroite fenêtre cernée par la côte rocheuse, herbue, arborée. Les maisons sont antédéluviennes, rien n'évoque vraiment notre siècle (2012) hormis quelques voitures garées loin des regards. C'est un magnifique cul de sac, entre terre et mer.

Chez Jacky a conservé son décor marin, de bric et de broc moderne et aquarellé, la dureté des chaises mais pas sa réputation de plateaux de fruit de mer. J'ai testé, beurk! 
Ne retenir que les huîtres, fameuses, le contraire,  sur la rivière du Belon, aurait été un comble. Mais le plateau est  chiche en plates, Jacky nous fournit en creuses. Pour le reste il faut oublier. Des langoustines énormes assez peu goûtues, des crevettes décongélées immondes, des crevettes grises molassonnes, pas de bigorneaux (ceux de l'entrée étaient gluants et fuyeurs), un crabe cuit depuis des lustres, plein certes, mais déssèché. Le test du bulot s'est avéré positif mais gâché par une mayonnaise de super marché. Je ne parlerai pas du vin, dégueu, à 30 euros ni des autres plats que les convives ont pris, comme une bonne soupe de poisson mais aux croûtons rassis et mauvais, ou des gambas qui n'en étaient pas.

Préférez donc, et de très loin, pour un prix inférieur, le bistrot de l'écailler à Kerdruc qui, en la matière, reste une valeur sûre dans un cadre tout aussi enchanteur.
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