samedi 10 décembre 2011

Petit bilan d'une semaine

Quand on est en panne d'inspiration, la tentation est grande, afin d'assurer une publication coûte que coûte, de dresser une liste. Aujourd'hui, sera celle de mes marronniers favoris, en évitant soigneusement d'évoquer mon travail classé "secret défense". 
La mare? Remplie et claire, les tonnes de flotte de la semaine ont largement assuré l'arrosage. Avec la pluie une pseudo douceur a permis aux rhododendrons de fleurir, plusieurs mois avant la date normale (mai) à moins que ce ne soit des spécimens d'hiver que je ne connaisse pas! Ce sont probablement des mutants destinés à égayer le mois le plus sombre de l'année. 
Les lunettes ? Fait, après six ou sept valisettes puis le conseil radical de l'adolescente rebelle, "surtout ne cède pas à l'originalité moche, les premières sont bien, prends-les! "
Le boulot? En cours....
Le voyage? Fin prêt! Je pars pour Paris mercredi dans une expédition rituelle pour laquelle je prie que les cieux soient cléments. Je souhaite du bleu, du froid, du soleil pour apprécier le couchant sur le jardin des Tuileries. 
La montagne dans huit jours, une grande première, j'abandonne mes Pyrénées chéris pour la grande station des Alpes intégrées des années 60-70 mais pour un gîte en vallée dont j'attends beaucoup!Coup de poker, ça passe ou ça casse.
Lecture? Le dernier livre de Sylvain Tesson que j'aime assez, quand bien même je trouve son écriture un poil sèche, le trait un peu forcé, l'intellectualisme à fleur de peau, genre" je m'abîme dans la contemplation de la croûte de glace qui se fissure sur le  lac gelé après m'être plongé dans la pensée de Lao Tseu, assommé par une demie-bouteille de vodka, un cigare à la main" .... Tout le paradoxe de son bouquin est ainsi résumé ; intéressant pourtant et un brin fascinant, je ne saurai dire pourquoi!En fait, j'attends avec lui les visites de ses voisins, bûcherons épais et solides descendants des Zeks de Sibérie, je suis  à l'affût d'un débordement, d'un coup de gueule violent, d'une bagarre qui dégénère, d'un accident sur la glace ou tout simplement de sentir la chaleur des corps nus dans un bagnia par -40° sur les rives du Baïkal.

1 commentaire:

  1. J'ai beaucoup aimé entendre Sylvain Tesson à la radio, mais je trouve comme toi son écriture trop ampoulée, son style semble contraint par le souci de l’œil critique du lecteur, alors que son expression orale est bien plus fluide et prenante. Peut mieux faire à l'écrit, quoi.

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