mardi 6 décembre 2011

Braquo


En écoutant le vent  et la pluie sur le toit de la maison, l'ordinateur sur les genoux, (qui me chauffe agréablement les cuisses), je jette un oeil sur la dernière création de Canal+ Braquo....
Impressions: de gros flingues, de très gros flingues, des morts en pagaille vite fait expédiés à coup de dum-dum à peine discrets.  Il suffit que je m'abandonne aux joies de la lecture des blogs pour que, pendant ces quelques  minutes d'absence,  une dizaine de morts jonche le pavé glauque des banlieues les plus pourries de Paris. 
Je préférais la subtilité des Borgia, le meurtre rustique et moyenâgeux avait du charme. On coupait les couilles, on éviscérait joyeusement, on broyait du membre, on écartelait en place publique ; la rusticité des armes donnait du temps aux exécutions, les visages pouvaient prendre la pause et  jouer toutes les gammes de la méchanceté et de la cruauté. C'était du spectacle, le tout ponctué de vision de la vierge, des stigmates ensanglantés de la jeune bonne soeur, de la résurrection de nouveaux nés ou des scènes torrides de flagellation du pape Alexandre, nu au milieu de ses déjections. Les scènes de cul étaient sensuelles, (et oserais-je?) très christiques.
Chez les flics les amours sont fugaces et tragiques, les assassinats rapides et en masse. On tombe comme des mouches, raides morts sur le dos, bam!
J'aimais assez les robes rouges des cardinaux qui forment la cour du pape, l'uniforme des flics de Braquo manque singulièrement de sexe appeal....
Cela dit, ça déménage sévère, la série vide la tête mais auront-ils assez d'acteurs pour la finir?

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