jeudi 29 décembre 2011

Je gale, tu gales, il gale, nous galons .....


Il y a des têtes à poux et des têtes à pas poux, mais tous, pouvons être sans problème touchés par la gale! Quoique...
Bienvenue au club, cher lecteur, car sachez que la gale des gens propres et même très propres, - à prendre une douche matin et soir -, est de plus en plus  virulente, présente et contagieuse! 
Comment ne pas la confondre avec une poussée d'eczéma?
Premier signe: vous n'avez jamais eu d'eczéma mais depuis quelque temps, entre les doigts de la main, vous ne supportez plus la jolie bague en argent que vous portez depuis des lustres, vous vous grattez au sang, les crèmes à la cortisone ou autre pommade adoucissante dont vous vous tartinez n'agissent pas.  La pharmacienne a réussi à vous fourguer tout ce que ses étagères comptent de médocs y compris de l'homéopathie, en vain (et pour cause), ça gratte, c'est rouge et moche ..... mais vous tenez bon.
Deuxième signe, les grattages gagnent d'autres parties du corps, en premier le haut des cuisses, vers l'intérieur puis le bas ventre et enfin les bras ...
Et vient le moment où bien innocemment vous vous étonnez auprès d'un entourage spécialiste es-gale de plaques desquamées sur les bras, le creux poplité et autres espaces délicats....
Là, ricanement de l'expert es-gale et autres maladie de peau, " ah mais tu as choppé la gale!" .....
Et là, là .... le cri de refus, "ah, non ça fait chier, c'est pas possible...merde alors, c'est de votre faute, six mois d'incubation, zut et re-zut" ....( et je suis polie par respect pour mes lecteurs!)
Commence alors le traitement de cheval, qui, au bout d'une dizaine de jours, calme tout prurit et  vous acceptez enfin le diagnostic, prévenez la copine qui hurle au téléphone qu'elle a autre chose à faire que de laver ses draps, les potes sportifs, l'ami qui vous a prêté son lit ... et j'en passe.
Bienvenue au club qui compte de plus en plus de membres (dont les langues se délient). 

mercredi 28 décembre 2011

Dopage ou petite prostate?


Je m'entraîne rudement pour mon footing annuel dans les rues de Paris le jour de l'an. Cette année, en principe, nous devrions être trois, mon beauf, mon pote et moi. Ils sont aguerris et encore verts! Cela étant, mon beauf et moi sommes inquiets car S. (appelons-le comme ça afin d'éviter toutes plaintes ultérieures) court  comme un lapin. Cependant, une telle vélocité pose problème,  il cacherait un secret.
Cet été, en Bretagne, sur le chemin côtier, il s'est arrêté deux fois "pisser" pour mieux ensuite griller les partenaires avec qui il courrait. Il les a largués en grandes enjambées que son âge certain ne laissait même pas présagé. Il a fini frais comme un gardon, genre " moi, couru ? à peine!" .
Mon beauf s'est vraiment interrogé: comment pouvait-on partir, telle une fusée, après un petit pipi sur les ajoncs sous l'oeil égrillard des lapins qui pullulent? Ces arrêts intempestifs cachent peut-être une sombre histoire de  dopage: une infusion dans les narines? Un shoot rapide sur la cuisse? Voir un produit à avaler vite fait bien fait à l'abri de tous les regards? Une pastille sous la langue qui diffuse le produit dopant? 
Ou simplement une trop petite prostate et une vraie forme olympique?
C'est donc avec inquiétude que je m'apprête à courir entre vomis, cloches étalées sur leurs cartons et viandes soûles à la sortie des boîtes dimanche prochain dès potron-minet.

mardi 27 décembre 2011

La bouffe à la neige ...


Plusieurs solutions s'offrent au skieur affamé:  le sandwich le long d'un cabanon en altitude, en plein soleil, le retour au bercail et le trop plein de pâtes ou le restaurant vite fait bien fait. Compter 3 euros de plus en altitude par rapport au bas de la station. Si grand soleil,   privilégier le restau d'altitude façon couleur locale (entendez ex-cabanes à brebis et moutons) ...Bannir le self boum-boum qui offre à partir de 14-15h une teuf à décrocher les avalanches. Une foule en chaussures de ski, mais plutôt chaussants de surf, le doigt en l'air, rythmant de la tête, se trémousse sur la piste. La vallée est sonorisée, amie nature bonjour! C'est là qu'on se prend à regretter le trou des Pyrénées lorsque, las du peu de pistes, fermées à cause du vent, verglacées,  on s'offre une randonnée dans la neige afin de  faire griller des saucisses au bord du lac gelé dans la quiétude la plus parfaite....
En station, compter 12 euros, prix moyen tout à fait abordable pour un plat du jour, goûtu et cuisiné, genre boudin aux pommes ou pintades au chou, voir salade aux fromages. Les deux Alpes n'est pas une station type Courchevel, "prout ma chère" et on s'y fait grandement plaisir!
Je nommerai le Cellier, pour les salades (pas trop pour l'accueil, professionnel mais un poil cul serré) et le Kanata sur les pistes pour son patron fromager qui régale en vallée le soir venu, vous offre le génépi façon maison, le sourire et la cheminée qui fume.

lundi 26 décembre 2011

La neige à Noël


C'est la première fois que nous délaissons la petite station des Pyrénées, Guzet neige, (neige étant tout à fait superflu sachant qu'en fait celle-ci se fait plutôt rare) pour une grande des Alpes: les Deux-Alpes! Pour une quiche à skis, skier dans les Alpes est vraiment facile, pentes douces même en rouge ou noir, boulevards.
Je m'y étais rendue l'été et avais apprécié de voir les immeubles rénovés façon "chalet savoyard", la station intégrée des années 60-70 perdait son charme d'antan mais gagnait en chaleur humaine. Sous la neige qui tombait à gros flocons, je n'ai pas été déçue, les décorations de Noël contribuant grandement à ce qu'on s'y sente bien.
Le choix de la première semaine des vacances de Noël présente ensuite un grand nombre d'avantages et notamment celui d'être une semaine light, à tout point de vue:  fouletitude  et financière. La saison débute et les commerçants sont charmants bénissant le ciel d'avoir été clément en chutes de neige pile poil avant l'arrivée des premiers vacanciers. Celle-ci était fraîche, poudreuse, rien de plus agréable que d'entendre les skis, glisser doucement sur du coton. 
Enfin, et grosse cerise sur le gâteau nous étions en famille, avec les copains de nos enfants, ce qui pour le moins met du baume au coeur. 
J'ai adoré et recommande vivement cette période de l'année, février est stressant, trop plein de monde le plus souvent....

vendredi 16 décembre 2011

Paris


Paris sous la pluie froide, c'est bien aussi même si j'avais les mains gelées, le corps qui frémissait de froid malgré les efforts fournis pour rentrer la tête le plus possible comme si cela éviterait de me les peler grave! Heureusement que pour se réchauffer, il y a le métro, ce sont les seules circonstances où j'apprécie vraiment de m'y trouver, il permet l'apaisement des tremblements, de se poser un peu sans payer un bras ; il y a aussi les chaufferettes des bistros, il suffit de longer les tables au plus près! 
Dans l'ordre, j'ai aimé Beaubourg, ses collections permanentes et notre guide inspiré, puis le mémorial de la Shoah, le musée des arts et métiers car j'adore la beauté des objets et la déambulation peinarde dans les rues de Paris malgré le froid mais .....
J'ai cru que le maître de la leçon au théâtre de la Huchette allait mourir en direct et tomber sur les spectacteurs lors d'une de ses quintes de toux suspectes, que s'il lâchait le rideau de velours rouge il s'étalerait de toute sa masse sur les premiers rangs. J'avais pitié de lui lorsqu'il annônait des parties de texte, et franchement j'ai eu du mal à croire qu'il aurait pu s'envoyer l'élève, son "salope" avait tout du dernier soupir. Dommage! Enfin, comme nous a dit un de nos clients, on s'est fait c... en visite libre au palais de la découverte mais on s'est éclaté lors des conférences sur l'électrostatique et le nucléaire .
Petit bilan rapide d'une fin d'année ludique....

mardi 13 décembre 2011

12°


Ce n'est pas le degré du petit verre de vin que je m'accorde parfois en soirée mais la température supposée de la mer après la tempête de cette nuit!
J'ai pris goût au bain vivifiant après le footing sur le chemin côtier. Armée d'un bonnet blanc en caoutchouc, des plus seyants, je me jette à l'eau par tous les temps, je fais dix brasses dans un sens, dix dans l'autre et prie afin de revenir sans problème sur le rivage. Depuis quelques temps, je ressors les pieds littéralement gelés mais super contente de mon exploit, ...à la con, il faut bien le dire! 
Maso je suis, mais j'ai besoin! 
Et puis, je peux frimer... "Comment tu te baignes? Oui, oui, elle est bonne!" 

lundi 12 décembre 2011

Le problème avec les blogs....


Dans un précédent blog, (je suis loin d'être vierge en la matière), j'ai écrit toute une série de billets intitulés, le problème  avec ..... et là, j'ai envie de dire que le problème avec les blogs est qu'on peut tout dire tant que personne de mal intentionné ne vous lit! 
Mon précédent avait commencé comme une bonne blague, un défouloir en écriture afin de railler les traits les plus saillants de ma vie, de mon entourage ou du quotidien en coiffe et en sabots sur la terre battue de Basse-Bretagne,  sur le mode, je brode, je ris et j'espère bien vous faire rire. Las! Il y a des sujets à ne pas aborder car,  quand bien même on y met toutes les précautions possibles,  rappelant que tout est fictif,  il y a toujours des gens morveux à se reconnaître et à pousser des cris d'orfraies. 
J'ai donc dû dans l'urgence le fermer avant d'être clouée au pilori et que l'affaire se tasse. Me passer de mes lecteurs favoris fut un vrai crève-coeur, alors que je gagnais de jour en jour des places au classement wikio.
Le paradoxe fut qu'alors que je contrôlais régulièrement ma popularité, j'ai accepté de repartir à zéro. La trouille  fait que je me passe très bien de gagner du galon mais j'ai un besoin viscéral d'écrire.  J'ai donc ouvert cet autre blog au nom nettement mois gaguesque, franchement plus politiquement correct. Pour moi, c'est  une drogue et un défi. 
Tout ça pour dire que les billets Bretagne sont nombreux mais dans l'autre blog que je n'ai pas encore transféré mais je le ferai pour ne pas faillir à ce nouveau nom qui, ma foi, me plaît bien.
(Pardon, probablement Saint-Anne d'Auray au début du siècle, photographie scannée, recadrée et améliorée dans la mesure du possible mais j'ai encore des progrès à faire)

samedi 10 décembre 2011

Petit bilan d'une semaine

Quand on est en panne d'inspiration, la tentation est grande, afin d'assurer une publication coûte que coûte, de dresser une liste. Aujourd'hui, sera celle de mes marronniers favoris, en évitant soigneusement d'évoquer mon travail classé "secret défense". 
La mare? Remplie et claire, les tonnes de flotte de la semaine ont largement assuré l'arrosage. Avec la pluie une pseudo douceur a permis aux rhododendrons de fleurir, plusieurs mois avant la date normale (mai) à moins que ce ne soit des spécimens d'hiver que je ne connaisse pas! Ce sont probablement des mutants destinés à égayer le mois le plus sombre de l'année. 
Les lunettes ? Fait, après six ou sept valisettes puis le conseil radical de l'adolescente rebelle, "surtout ne cède pas à l'originalité moche, les premières sont bien, prends-les! "
Le boulot? En cours....
Le voyage? Fin prêt! Je pars pour Paris mercredi dans une expédition rituelle pour laquelle je prie que les cieux soient cléments. Je souhaite du bleu, du froid, du soleil pour apprécier le couchant sur le jardin des Tuileries. 
La montagne dans huit jours, une grande première, j'abandonne mes Pyrénées chéris pour la grande station des Alpes intégrées des années 60-70 mais pour un gîte en vallée dont j'attends beaucoup!Coup de poker, ça passe ou ça casse.
Lecture? Le dernier livre de Sylvain Tesson que j'aime assez, quand bien même je trouve son écriture un poil sèche, le trait un peu forcé, l'intellectualisme à fleur de peau, genre" je m'abîme dans la contemplation de la croûte de glace qui se fissure sur le  lac gelé après m'être plongé dans la pensée de Lao Tseu, assommé par une demie-bouteille de vodka, un cigare à la main" .... Tout le paradoxe de son bouquin est ainsi résumé ; intéressant pourtant et un brin fascinant, je ne saurai dire pourquoi!En fait, j'attends avec lui les visites de ses voisins, bûcherons épais et solides descendants des Zeks de Sibérie, je suis  à l'affût d'un débordement, d'un coup de gueule violent, d'une bagarre qui dégénère, d'un accident sur la glace ou tout simplement de sentir la chaleur des corps nus dans un bagnia par -40° sur les rives du Baïkal.

mercredi 7 décembre 2011

Lunettes


Je dois changer mes lunettes, je suis donc revenue de chez l'opticien avec une petite valisette remplie de précieuses montures.... La copine, sympa, prenant toutes sortes de gants,  a souligné que "vraiment, aucune ne permettait de dire que c'était le modèle qui, à coup sûr, était fait pour moi, (façon de dire que je m'étais plantée dans les grandes largeurs). Le verdict de l'adolescente rebelle fut, lui, sans appel et encore plus cruel: j'avais l'air d'un lapin.... 
Nous sommes donc retournées toutes les deux faire une nouvelle sélection, du moins lorsqu'elle a daigné me regarder, après avoir essayé pour elle tout un tas de spécimens.
Moues, verdicts sans appel, des "oublie, c'est moche", "beurk", "ahhaah non pas ça, mon dieu... tu ne vas pas oser" .... Revalisette, retour à la maison. Je ne sais pas pourquoi mais dans la lumière crue de ma cuisine, les montures sont quelconques, voire épouvantables, à tel point qu'on se demande quelle mouche nous a piquées de les choisir. Elles sont nettement moins folichonnes que chez le marchand! Met avis que les glaces sont trafiquées pour qu'on soit tenté de tout embarquer.
Bref, nous en avons encore éliminé les trois quart pour entamer une séance photos à l'iphone absolument catastrophique, mais franchement marrante. Ma fille me certifiait qu'elle faisait de son mieux mais qu'il ne fallait pas prendre la pause, du naturel était indispensable. C'est le test grandeur nature! Au final, je ne suis guère photogénique, avec des lunettes encore moins. Comme me dit ma correspondante sms à qui j'ai adressé les photographies, "oublie,  ça fait mémé...."Je dois donc  recycler ma vieille paire aux branches mordillées qui sont un million de fois plus belles que les nouvelles collections.
Je hais la mode pour les lunettes. Aujourd'hui on ne trouve quasiment plus que de l'écaille qui vous colle 10 ans de plus, une tête de repris de justice ou de profs!

Et maintenant, je fais quoi ? 
Je vais tester d'autres personnes, les collègues, les copines de la gym, des gens dans la rue? 
Dieu merci, quand le choix sera fait, je les garde au moins quatre ans....

mardi 6 décembre 2011

Braquo


En écoutant le vent  et la pluie sur le toit de la maison, l'ordinateur sur les genoux, (qui me chauffe agréablement les cuisses), je jette un oeil sur la dernière création de Canal+ Braquo....
Impressions: de gros flingues, de très gros flingues, des morts en pagaille vite fait expédiés à coup de dum-dum à peine discrets.  Il suffit que je m'abandonne aux joies de la lecture des blogs pour que, pendant ces quelques  minutes d'absence,  une dizaine de morts jonche le pavé glauque des banlieues les plus pourries de Paris. 
Je préférais la subtilité des Borgia, le meurtre rustique et moyenâgeux avait du charme. On coupait les couilles, on éviscérait joyeusement, on broyait du membre, on écartelait en place publique ; la rusticité des armes donnait du temps aux exécutions, les visages pouvaient prendre la pause et  jouer toutes les gammes de la méchanceté et de la cruauté. C'était du spectacle, le tout ponctué de vision de la vierge, des stigmates ensanglantés de la jeune bonne soeur, de la résurrection de nouveaux nés ou des scènes torrides de flagellation du pape Alexandre, nu au milieu de ses déjections. Les scènes de cul étaient sensuelles, (et oserais-je?) très christiques.
Chez les flics les amours sont fugaces et tragiques, les assassinats rapides et en masse. On tombe comme des mouches, raides morts sur le dos, bam!
J'aimais assez les robes rouges des cardinaux qui forment la cour du pape, l'uniforme des flics de Braquo manque singulièrement de sexe appeal....
Cela dit, ça déménage sévère, la série vide la tête mais auront-ils assez d'acteurs pour la finir?

dimanche 4 décembre 2011

Rennes

J'aime aller à Rennes en décembre juste avant les fêtes. Cette ville est celle de mon enfance, celle que l'on traversait pour aller à Saint-Malo, on passait à Beaulieu, près du parc des Gayeulles, à Maurepas, exceptionnellement on s'arrêtait le long de la Vilaine.
J'aime y musarder.
Hier je fus déçue, point de décorations, ni de lumières, de la pluie, un pavé glissant. Les seules boutiques pleines de monde sont celles où les fringues ne sont pas cher, 29 euros pour un petit pantalon, on trouve le même sous toutes les enseignes. Les jeunes fouillent, essayent, se font plaisir. 
Les boutiques de grandes marques sont vides, les vendeuses se ruent sur le client et tentent de vendre la doudoune moche, hyper fragile à 685 euros ..... Celle que tu n'oseras même pas porter quand la neige tombera. 
Par contre le haricot rouge où l'on peut boire un chocolat divin était plein tout comme le super restaurant Paris-New-York où l'on a dîné..

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