mercredi 7 octobre 2009

Douarnenez


Ce matin, c'était grande marée .... verte sur la plage. Cela n'a pas empêché les amateurs de pêche à pied de venir gratter. Ils sont fidèles au poste depuis deux jours et vont sûrement continuer leur prospection encore quelques matinées! On se demande ce qu'ils trouvent au bout de leur épuisette. Selon les journalistes de Ouest-France qui ont mené une enquête sérieuse concernant les motivations de ces acharnés touristes et indigènes, il semblerait que ce soit surtout les souvenirs de leur enfance qu'ils viennent déterrer au bout de leur râteau A moins qu'ils ne cherchent à perdre 3 kilos en deux jours sans effort!
Ce même Ouest-France se fait écho depuis trois jours de la canicule qui sévit en France pour rappeler dans les pages locales, aux petits vieux et petites vieilles, l'urgence et la nécessité absolue de s'hydrater régulièrement. Avec un petit 18° au thermomètre et de vilains nuages noirs à l'horizon, ils ne vont pas mourir de chaud! C'est donc à lire la presse locale qu'on prend vraiment conscience que le Breton ne connaît pas de vrais étés torrides. 1976 et 2005 sont les deux seules années restées dans les mémoires mais des tombereaux de flotte et de gris annihilent en eux tout souvenir de chaleur.
Cela étant, nous avons fait notre pèlerinage estival à Douarnenez! Tout comme Brest, Douarnenez est une ville qui se mérite. Ancienne capitale de la pêche à la sardine, la ville a conservé des traces de ce passé glorieux, conserveries désaffectées sur ses quais, par la taille de certains immeubles aujourd'hui délabrés et vides. Ces barres sinistres construites du temps de la municipalité communiste bordent le littoral offrant aux occupants une vue magnifique mais ces HLM des années 70 bouchent surtout celle de tous les autres quartiers, bourgeois notamment.
Toutes les rues en pentes folles mènent sur le port, le coeur de la cité est un lacis de venelles cul-de-sac. Il y a quelques années désespérément grise, la ville aujourd'hui prend des couleurs que magnifie la mer sur laquelle vous tombez quelque soit le chemin.
Nous y allons pour ses galeries notamment celle d'Alexandra Duprez (Métamorphoses) et de Jean-Pierre Le Bars.
Ce n'est pas les grandes foules de Porto Vechio, point d'Italiens à déambuler benoîtement, quelques Anglais ou Hollandais perdus dans les parages.
Un petit bout de terre!
Et en quittant la ville, un exhibitionniste pervers au rond point de Kerlaz, exhibant une petite quéquette sous un gros bide rondelet! Aucun doute, le bonhomme déculotté jusqu'à la taille, le pull remonté sous les seins poilus, tournant les fesses au champ de maïs était bien là pour un dernier salut aux visiteurs!
Toute la poésie bretonne d'un trou du cul du monde!

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